Une belle grosse courge, en habit vert, bien joufflue, posée sur un trépied, trônait hier soir au milieu de la Cour de l'Hôtel de Ville, dépassant juste les têtes des Genevois, pas très nombreux, qui avaient répondu à l'apéritif impromptu de départ des cinq conseillers d'Etat sortants: des hauts fonctionnaires, des députés, des journalistes essentiellement, les proches des élus qui ne le sont plus, quelques badauds perdus... Et emmitouflés, mais heureusement épargnée par la bise et la neige qu'on annonçait.
Pourquoi diable avait-on placé cette courge là? Les gens interrogés sont restés sans réponse? Un député avança, sous couvert d'anonymat, qu'un malicieux avait sans doute exposé cette courge là pour signifier à l'assistance qu'il ne faut pas l'avoir trop grosse...
La courge est-elle en voie de se substituer au jet d'eau pour illustrer Genève? Qu'on en juge!
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La citrouille de l'Hôtel de Ville
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Si les Genevois avaient élu leur président, auraient-ils choisi Longchamp?
On est bien loin des rêves des radicaux et de l'un de leurs plus illustres représentants, Guy-Olivier Segond. L'ancien président du Conseil d'Etat, à l'époque où la fonction ne durait qu'un an, se tient dans la posture qui sied au sage une fois l’œuvre accomplie.
GOS et ses troupes ont un temps militer pour l'installation à Genève d'un gouverneur, d'un premier ministre, épaulé par une équipe soudée. D'autant plus soudée que les memebres de l'équipe gouvernementale devaient être élus en un seul bloc et non, comme c'est toujours le cas, chacun pour soi. Des rêves de bonne gouvernance qui n'ont pas séduit les constituants.
GOS aurait-il voté Longchamp pour présider le Conseil d'Etat jusqu'au printemps 2018, date de la prochaine échéance électorale? Connaît-il bien le magistrat, dont il contribua à l'ascension politique en le faisant son jeune secrétaire général? François Longchamp, doyen du gouvernement, est sans doute l'homme le plus discret, certains disent secret, du gouvernement. Le nouveau et premier président durable de Genève est très compétent. Mais a-t-il ce plus d'humanité, ce grain de folie qui font des excellents administrateurs de grands hommes d'Etat?
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Serge Dal Busco sera le véritable patron du gouvernement s'il copie Pascal Broulis
Le nouveau ministre des Finances de Genève, Serge Dal Busco, fils d'un immigré italien, remettra-t-il les finances publiques genevoises sur pied, en dix ans, comme l'a fait Pascal Broulis, fils d'immigré grec, dans le canton de Vaud? C'est tout le mal qu'on lui souhaite.
Depuis 2002, quand il est devenu le grand argentier vaudois, l'ancien directeur à la banque cantonale vaudoise, a réussi un exploit: réduire la dette du canton de 8 milliards à moins 735 millions de francs et la charge des intérêts de près de 300 millions à moins de 30 millions. Excusez du peu!
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