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Ville de Genève

  • Les Verts rient jaune et les jaunes ont gagné

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    Je n’aurais pas parié sur un rejet aussi net des deux initiatives antiphytos données encore gagnantes au début mai. 60% de rejet, c’est une claque magistrale, n’en déplaise aux commentateurs dominants de la presse qu’on sent assomés par le vote populaire. La bonne nouvelle, c’est que le simple bon sens d’une règle vieille comme el monde - c’est la dose qui fait le poison - a prévalu face à une mesure d’interdiction dont les électeurs se sont vite rendus compte qu’elle serait contre-productive. 

    L’échec de la loi sur le CO2 est plus troublant compte tenu du large soutien dont elle bénéficiait. Mais ce n’est pas la première fois qu’une large coalition échoue (de peu) dans les urnes vaincue par le carte des non qui seraient bien incapables de se mettre d’accord sur un projet. 

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  • L’autoroute honnie et les protestants

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    417A1261-B69F-4424-B1F6-94A7B3CC429A.jpeg«Quand Genève finance l’autoroute qu’elle combat». Ce titre barre la page événement de La Tribune de Genève du 19 avril. Le journal local consacre un éditorial bien dans l’air du temps à ce «projet d’un autre siècle». Les Verts qui fournissent la matière à la rédaction applaudissent évidemment des deux mains. Peu importe qu’au passage, on mêle sans vergogne la ville de Genève, dont la majorité rose verte s’émeut du ruban bitumineux au point de le combattre par voie judiciaire, et le canton, qui collecte la manne fiscale des travailleurs habitant au-delà d’une frontière anachronique, dont une petite partie est reversée aux autorités voisines, Genève, ville et canton, restant largement bénéficiaire de l’accord de 1973.

    Ainsi donc, Genève, le canton, devrait dicter aux Savoyards comment dépenser le produit de la rétrocession fiscale transfrontalière, fruit du travail de ses ressortissants *. Belle hégémonie d’un petit chef lieu, la ville et son organe, dont la richesse, l’oubie-t-elle, qui lui permet de financer de généreuses politiques culturelles et sociales, provient d’un ensemble de facteurs historiques, économiques, culturelles et géographiques, dont nos élus urbains sont de bien dédaigneux hléritiers.

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  • «Comportement bah ouais» et poubelles genevoises

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    «Comportement bah ouais /J’ai dit comportement bah ouais /J’suis dans mon comportement bah ouais.» Je ne connaissant cette chanson qui a lancé en 2017 la nouvelle vedette française, Aya Nakamura, jusqu’à la lecture d’un papier ce matin dans Libération dans lequel Guillaume Lachenal rappelle que les injonctions répétées en boucle sur les gestes barrières, la distance social et le port du masque sont des vœux pieux, certes nécessaires, mais insuffisantes dans certaines circonstances pour endiguer et vaincre le virus.

    La preuve à Genève, où la magistrate chargée de la plus noble des tâches, celle de la salubrité publique, annonce dans la Tribune qu’elle va installer plus de poubelles, doubler les tournées de voirie aux endroits stratégiques pour que la ville soit propre durant cette longue fin de semaine, vestige d’une tradition, où jadis les chrétiens, alors très majoritaires, s’interrogeaient sur la mort du Christ et se réjouissait de sa résurrection. Joyeuses Pâques! 

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