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L’école de Compesières, un gros bijou en pleine campagne

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L’école vue du carrefour de la route de Cugny et du chemin des Remparts

Pour 1,35 million de francs, montant du crédit voté le 20 octobre 2020 par le Conseil municipal de Bardonnex*, le bureau d’architectes lausannois Ferrari , sélectionné sur concours AIMP, a presque réussi la quadrature du triangle. Le projet de nouvelle école insère deux gros bâtiments dans l’espace exigu de la parcelle, où fut jadis bâtie une chapelle catholique romaine, au temps du Kulturkampf, quand le régime radical imposa aux curés de faire acte d’allégeance à la République de Genève.

Sur cette parcelle, la commune de Bardonnex a bâti en 1975 sa salle communale et une auberge. Ces deux bâtiments seront démolis. Une école de 14 classes (12 +2) et une salle de gymnastique seront construites pour la rentrée 2024, ose encore déclaré l’adjoint aux bâtiments le centriste Luc Lavarini. 2025 serait plus prudent pour un projet dont la saga a commencé en 1992 et 1995 avec le lancement d’un concours d’architectes pour bâtir la nouvelle école à l’emplacement de la ferme Garin.

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La nouvelle salle de gymnastique à demi enterrée. Au fond le restaurant scolaire et au-dessus la salle de judo.

Le projet est devisé à quelque 25 millions de francs, dont 18 à la charge de la commune, a annoncé Béatrice Guex-Crosier, maire centriste, ce qui pourrait bien entraîner une hausse des impôts de 2 à 4 centimes. L’adjoint radical Conrad Creffield a rappelé que les nouveaux habitants qui vont s’installer à La Mûre et les nouvelles entreprises attendues sur le site de la tuilerie à Bardonnex devraient permettre d’alléger la facture. A noter qu’en octobre 2020, on évaluait le projet à 14 millions brut. On n’envisageait pas alors de démolir la salle communale. Option qui est apparue évidente lors du concours d’idées rendu public le 2 septembre 2020.

Aucune voix discordante n’est montée des rangs du Conseil municipal.

L’opposition rose verte de Bardonnex Alternative semble conquise par un ensemble construit en bois et en briques de terre crue et du cru, généreusement ouvert, chauffé au bois suisse et recyclant l’eau de pluie. Un projet qui ne comprend pas une seule place de parking et prévoit de déposer les enfants qui viendraient encore en voiture à 200 mètres, tout près de l’école actuelle, dont les salles de classes seront dévolues au parascolaire et aux associations.

Quant à la ferme Garin, murée et sans activités depuis bientôt 40 ans, on a entendu parler d’une auberge communale, mais d’aucun planning de réalisation. Pourquoi ne pas y accueillir dans un projet sortant de nos limites communales et mème cantonales d’y accueillir le musée des Suisses de l’étranger en lui adjoignant une section des étrangers qui ont fait la Suisse, ai-je plusieurs fois suggéré ici.

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La nouvelle école sur trois niveaux. Ci-dessus vu côté Jura 

De nombreuses questions parfois critiques ont été adressées aux autorités, sans jamais remettre le projet ou son emplacement en cause:  la salle de gymnastique à demi enterrée conviendra-t-elle au repas des anciens? Un ascenseur permettra aux gens à mobilité réduite de s’y rendre.

Combien dureront les bardages en bois avant de devoir être rénovés? Aucune réponse précise n’a été apportée.

Où iront les usagers de la salle communale actuelle et de la salle de judo pendant les travaux? Nous recherchons des solutions. Les élèves seront transportés à Plan-les-Ouates pour les cours de gymnastique. Il faudra accepter un peu des solutions un peu bricolées. 

L’autorisation de construire a été déposée au début du mois, mais la guerre en Ukraine a fait apparaître que la commune manquait d’une cinquantaine de places de protection civile. Elles pourraient devoir être demandées sous l’école. De quoi retarder le projet et augmenter la note de quelques millions.

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La maquette du nouveau Centre scolaire de Bardonnex. D’autres photos.

Qu’en est-il des droits démocratiques de référendum? Quand le crédit de construction sera-t-il présenté au Conseil municipal, ai je demandé? Aucune date ne m’a été donnée. La délibération sera déposée quand les entreprises sollicitées auront rendu leurs devis. La population avait la possibilité de s’opposer au crédit d’étude, elle ne l’a pas fait, a répondu Madame le Maire.

les jeux sont faits. Peu importe que cette école va surgir au milieu de pré, aux abords d’une route assez roulante et à plus de 1,5 kilomètre de La Croix-de-Rozon, où vivent deux habitants sur trois de la commune de Bardonnex. 

N’aurait-on pas pu construire une école à La Croix-de-Rozon où la population logées dans des immeubles ne dispose que de très peu d’espace public? La plus petite école du canton, celle de Presinge, compte 28 élèves. Plusieurs autres établissements hébergent moins de cent écoliers, 44 à Gy, 75 à Soral, autant à Laconnex. Même à Meyrin deux écoles comptent 150 élèves. 

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Le second niveau de l’école prévoit de généreux espace.

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L’école à gauche et la salle de gymnastique vu de la route de Cugny.

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* Extrait du PV du Conseil municipal du 20 octobre 2020

5. P-D-1495 Crédit d’investissement de CHF 1'350'000,- destiné à l’exécution de la deuxième phase de réalisation d’un nouveau groupe scolaire sur le site du centre communal

Le président propose aux auteurs du projet de résolution de le soutenir. Mme B.Guex-Crosier dresse un historique du projet de nouvelle école à Compesières :

En 1992, achat de la ferme Garin.

En 1995, nécessité d’ouvrir des classes supplémentaires. En 1996, mise sur pied d’un concours d’architectes.

En 1997, publication du résultat du concours.

En 1998, dépôt de la demande de renseignements puis de la demande définitive ; à ce moment, le Conseil d’État en charge assure à la commune que la demande d’autorisation de construire une école peut être déposée, même si le terrain n’a pas encore été déclassé ;

refus du projet par la CMNS (commission des monuments, de la nature et des sites).

En 2000, dépôt du projet retravaillé avec la CMNS, pour lequel elle donnera un préavis négatif.

En 2001, nouveau dépôt ; autorisation de construire délivrée ; recours de la Société d’Art Public.

En 2002, le projet est à la commission de recours.

En 2003, la commission de recours confirme la validation de l’autorisation de construire. Autorisation contre laquelle la Société d’Art Public recourt auprès du Tribunal administratif.

En 2004, le Tribunal administratif annule l’autorisation de construire ; la commune fait recours auprès du Tribunal fédéral, recours qu’elle perd. Jusqu’alors, la commune a dépensé un million qu’elle amortit cette même année.

En 2005, le Conseil municipal prend une délibération pour la réalisation d’une école sur le site de Compesières ou dans sa proximité.

En 2009, le plan directeur communal est validé et un crédit d’étude pour le plan de site de Compesières est voté.

En 2010, construction de pavillons provisoires à Compesières afin de permettre l’accueil des élèves en surnombre suite à la fermeture de l’école de la Bossenaz (demandée par le DIP). Ces pavillons sont autorisés pour une durée de huit ans.

En 2011, inscription du groupe scolaire dans le périmètre de Compesières, validée l’année suivante par le vote de la loi de déclassement par le Grand Conseil.

En 2012, début des discussions relatives au plan de site de Compesières avec le canton et le SMS (Service des monuments et sites). A ce jour, le plan de site n’est toujours pas validé.

En 2013, le Conseil municipal prend une résolution pour la construction d’une école à proximité du centre communal.

En 2018, la modification de zone est votée par le Grand Conseil ; le Conseil municipal vote un crédit pour la première phase permettant la mise sur pied d’un concours d’idées.

Mme B. Guex-Crosier poursuit en indiquant que le crédit d’investissement proposé ce soir est destiné à lancer un appel d’offres pour un «pool» de mandataires, à développer un projet, à déposer une autorisation de construire et à établir un devis général. Celui-ci permettra ensuite de voter une nouvelle délibération pour la réalisation de ce projet d’école.
Dans le cadre des phases d’études du projet, il est nécessaire que différents spécialistes soient sollicités : géotechnicien, ingénieur en chauffage et ventilation, éclairagiste, spécialiste en physique du bâtiment, acousticien, etc.

Le montant du crédit d’étude a été calculé afin de pouvoir préparer l’ouvrage dans son détail jusqu’à la procédure en autorisation de construire. Il permettra de faire des appels d’offres afin de disposer d’un coût de construction le plus précis possible.

Mme B. Guex-Crosier a lu dans un procès-verbal que la commission de l’aménagement se posait la question sur la détermination du nombre de classes. Actuellement, 232 élèves fréquentent l’école de Compesières; 161 habitent la commune, les 70 autres résident soit à Plan-les-Ouates, soit dans d’autres communes genevoises, soit dans un autre canton, soit en Haute-Savoie. Alors que la commune de Plan-les-Ouates verse un écolage pour ses administrés, aucune indemnité n’est perçue pour les autres élèves. La commune de Bardonnex entend construire une école pour les enfants qui habitent sur son territoire et 12 classes s’avéreront suffisantes selon les projections réalisées. Elle craint que la réalisation d’un bâtiment surdimensionné ne laisse la porte ouverte à des enfants en provenance d’autres communes. Comme elle le disait précédemment, la commune de Bardonnex n’est pas indemnisée pour ces élèves et ce sont les Bardonnésiens qui financeront les équipements, l’électricité, le chauffage, etc.

Bien qu’une école de 12 classes soit envisagée, le projet devra offrir une possibilité d’extension de deux classes, même si ces dernières ne seront pas réalisées de prime abord.

M. Ch. Frey demande ce qui se passera pour les enfants, en provenance de France ou de communes voisines, qui sont déjà scolarisés à Compesières ? La situation pourrait être dramatique. Selon lui, il pense qu’il serait plus judicieux de prévoir un bâtiment de 15 classes, ce qui permettrait de ne pas devoir renvoyer des élèves en place à Compesières.
Aujourd’hui, l’école de Compesières comprend 11 classes. Le projet en prévoit 12. A priori, les enfants qui fréquentent le bâtiment pourront encore être accueillis demain. Mme B. Guex-Crosier indique qu’il est de la responsabilité du DIP (Département de l’instruction publique) d’accorder ou non les dérogations. Il faut savoir que ce dernier pourrait accepter la venue de 200 élèves de France et disséminer les petits Bardonnésiens dans les communes voisines. Elle ajoute que la commune ne peut en aucun cas choisir les élèves qui fréquentent ou fréquenteront son école.

M. C. Creffield précise qu’actuellement, et ce depuis peu, un enfant en provenance de France n’est admis dans une école genevoise que si un frère ou une sœur est déjà scolarisé. Tant qu’aucune décision ne sera prise par le Tribunal fédéral, la situation devrait théoriquement rester identique pour ces quatre ou cinq prochaines années.
En limitant l’école à 12 classes, la commune va peut-être forcer le DIP à faire des classes de plus grande capacité. Actuellement, le nombre d’élèves est très limité au vu de la grandeur des classes. En étant plus spacieuses, Mme C. Brechbühl Molnarfi craint que ce nombre n’augmente.

Selon les normes et le règlement du DIP, Mme B. Guex-Crosier indique qu’une classe peut accueillir 20 élèves et que la commune devrait avoir à disposition 11,8 classes dans sa nouvelle école en 2027.

Selon Mme C. Brechbühl Molnarfi, peu de classes ont actuellement si peu d’élèves à Compesières. Elle craint que le DIP ne puisse aller au-delà de ce chiffre même dans la nouvelle école.

M. C. Creffield indique que le règlement, rédigé par le DIP, est très précis. Il a été fortement contesté car accepté en catimini et sans que les communes ne soient impliquées. En effet, il était prévu que Mme Anne Emery-Torracinta, cheffe du département, vienne le présenter et en discuter au sein de l’ACG (Association des communes genevoises).

Malheureusement, il avait été validé deux jours auparavant !

M. G. Rana Zolana a visité l’exposition présentant le résultat du concours d’idées en septembre dernier et il s’est aperçu que la salle communale ne figurait sur aucun projet. Ce bâtiment est-il voué à disparaître ? Sera-t-il maintenu durant les travaux ? En outre, il pense que les dessertes et les accès aux bâtiments scolaires présentés ne sont pas idéals. Il demande si le montant voté ce soir concerne un projet choisi et « ficelé » ? Dans le cas contraire, il propose que seuls 6% de la somme soient votés, ce qui correspond à l’évaluation de l’avant-projet.

Si le projet sur lequel la commune travaillera prévoit de détruire la salle communale, l’Exécutif prendra langue avec les communes voisines afin de pouvoir utiliser leur salle de gymnastique, par exemple. Mme B. Guex-Crosier précise qu’il est possible que la commune en soit privée pendant six mois à une année car elle n’aura pas le choix. La commune pourrait aussi décider de garder la salle communale et ne pas construire d’école, ce qui serait dommage. Concernant plus particulièrement les manifestations, elles se limiteront au hangar ou à d’autres salles. Le repas des aînés pourrait, par exemple, exceptionnellement se dérouler dans un restaurant. Concernant plus particulièrement les chemins d’accès et le nombre de places de stationnement, elle rappelle qu’il s’agissait d’un concours d’idées. Aucun des projets exposés ne sera réalisé, seules des idées ou concepts seront retenus des projets primés. Chemins d’accès, nombre de places de stationnement, rien n’a encore été défini ou établi. Le crédit voté ce soir permettra d’étudier et de définir ce que la commune souhaite effectivement construire.

M. J.-Cl. Marchand : « Quid de la salle communale après les travaux ? »

Mme B. Guex-Crosier répond que le projet le déterminera. Sera-t-elle élargie, démolie ? C’est grâce à l’étude à venir que les éléments seront précisés et déterminés. Beaucoup de questions restent ouvertes et ce crédit d’étude permettra de trouver des solutions.

À cet effet, M. G. Rana Zolana estime que l’on pourrait, ce soir, se limiter à l’avant- projet et ne voter que 6% du montant.

Selon Mme B. Guex-Crosier, procéder ainsi serait une perte de temps, d’énergie et d’argent. Un avant-projet ne permettrait pas de faire intervenir un ingénieur civil, un chauffagiste, etc., il ne s’agirait que de la réalisation d’une « esquisse ». L’idée est d’avancer et de discuter des différentes options offertes au sein de la commission et de faire progresser le projet, de faire un vrai pas en avant et non des pas de fourmis.

Mme R. Wenger demande si l’estimation du nombre de classes a pris en compte le développement du quartier de La Mure ?

Mme B. Guex-Crosier répond que les projets de construction jusqu’en 2027 ont été pris en considération.

Mme C. Brechbühl Molnarfi : « Le corps enseignant a-t-il ou sera-t-il consulté ? »

Mme B. Guex-Crosier indique que, pour l’instant, le corps enseignant n’a pas été consulté puisque la commune en est aux prémices du projet. Elle rappelle que le règlement du DIP, pour les constructions de nouvelles écoles, comporte une soixantaine de pages et qu’il laisse peu de place aux initiatives. Le corps enseignant pourra cependant et vraisemblablement faire part de ses souhaits pour la salle des maîtres ou d’autres éléments bien précis. L’association du restaurant scolaire sera également consultée pour que le projet corresponde le plus possible à ses attentes.

M. J.-Cl. Marchand dit-il une bêtise en déclarant qu’aucun membre de la commission des bâtiments n’est du métier? Un membre est-il architecte? Ne serait-il pas opportun que la commission s’attache les services d’une personne dont c’est vraiment le métier ?

Mme B. Guex-Crosier rappelle que deux architectes travaillent au sein de l’administration communale. Ces dernières l’ont d’ailleurs épaulée pour l’élaboration du projet de délibération. Le cahier des charges est également établi avec l’aide d’un mandataire architecte externe, tout comme le sera le suivi du projet. Au besoin, ils ou elles pourront intervenir au sein de la commission pour des conseils ou des mises en garde.

M. A. Krasnosselski indique que la commission de l’aménagement bénéficie des conseils d’un mandataire dans le cadre de la révision du PDCom. Celui-ci s’est évidemment penché sur le nombre de classes nécessaire pour la future école. Ce nombre répond à un algorithme bien précis mais une inconnue demeure : l’évolution démographique de la commune. Au besoin, et cela a été confirmé par Mme le maire, le bâtiment pourrait évoluer.

Si chaque commission devait avoir en son sein un spécialiste des domaines concernés, quelle serait la raison d’être de celle-ci ? Mme Anne Antille pense qu’il est justement très positif de pouvoir bénéficier des compétences d’intervenants pour guider les commissaires dans leur réflexion.

Au vu de l’importance du projet, M. J.-Cl. Marchand estime que la question n’est pas anodine.

La parole n’étant plus demandée, le président soumet au vote le projet de délibération 1495

D – 1495 Crédit d’investissement de CHF 1'350'000,- destiné à l’exécution de la deuxième phase de réalisation d’un nouveau groupe scolaire sur le site du centre communal

Considérant,
- le vote, à l’unanimité, du Conseil municipal le 13 avril 2013 pour une résolution qui soutient la proposition d’une école proche du Centre communal et de la salle de gymnastique existante,
- les prévisions scolaires, à la hausse, et les nombreux projets de construction de logements sur la commune,
- l’étude effectuée par le SRED en 2016, confirmée par les calculs de prévisions effectués dans le cadre de la révision du plan directeur communal (à l’enquête publique d’ici à fin 2020), concernant les besoins en termes d’infrastructures scolaires sur l’ensemble de notre territoire et qui démontrent la nécessité d’ouvrir un groupe scolaire de 12 classes,
- le déclassement en zone d’utilité publique en avril 2018 de la parcelle n°13'852 de la commune de Bardonnex,
- la délibération D-1441 du 10 avril 2018 relative au vote d’un crédit d’investissement destiné à l’exécution de la première phase d’un nouveau groupe scolaire sur le site du Centre communal (concours d’idées, procédure AIMP),
- les résultats du concours en mai 2020 et l’attribution de 5 prix pour l’étude et la réalisation du projet,
- la détermination de la commune d’améliorer les conditions d’accueil et de satisfaire aux exigences du Département de l’instruction publique en termes de locaux,

- le transfert des élèves rendu possible par cette construction, permettant ainsi de libérer le site historique de Compesières de nombreux bâtiments provisoires et de le réhabiliter,
- l’opportunité de maintenir une cohésion communale avec un seul lieu d’accueil pour les classes primaires,
- les synergies entre ce nouveau groupe scolaire et le Centre communal,
- l’opportunité de maintenir une cohésion communale avec un seul lieu d’accueil
pour les classes primaires,
- l’exposé des motifs,
- le préavis favorable, à l’unanimité, de la commission Bâtiments et école du 1er octobre 2020,
- l’article 30, lettre e et m de la loi sur l'administration des communes du 13 avril 1984.

Sur proposition de Madame le Maire,

le Conseil municipal décide
1. De procéder à l’exécution de la deuxième phase de réalisation d’un nouveau
groupe scolaire sur le site du Centre communal.
2. D'ouvrir un crédit d’investissement de CHF 1'350'000,- destiné à ces travaux.
3. De comptabiliser cette dépense dans le compte des investissements puis de la porter à l’actif du bilan dans le patrimoine administratif.
4. D’amortir la dépense au moyen de 30 annuités de 2021 à 2050.
5. D’autoriser Madame le maire à contracter, si nécessaire, un emprunt afin de permettre l’exécution de ces travaux.
6. L'attribution au fonds de décoration devra être enregistrée, lors du bouclement des comptes, selon les dispositions comptables applicables.

Cette délibération est adoptée par 12 voix pour, 4 abstentions.

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