Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

wiki, web, bot

  • Hodgers, Crittin et le journalisme

    Imprimer

    crittin hodgers.jpgChacun dans sa bulle. C'est une des critiques récurrentes que l'on adresse aux réseaux sociaux dont la technologie et le génie sont de nous offrir exactement ce que l'on cherche grâce à la géolocalisation et à la sociolocalisation. Deux facultés automatiques qui manquent cruellement à la presse traditionnelle, elle qui disposait depuis des lustres des données de ses abonnées et les a laissées en friche.

    Déjà, grâce aux algorithmes apprenants (improprement appelés intelligence artificielle), Google, Facebook et compagnie peuvent nous proposer des embryons de réponses toutes faites aux courriels que nous recevons. Ils dépistent nos humeurs en analysant notre voix, notre visage, les mots et tournures de nos écrits. Bref ils en sauront bientôt plus sur nous que nous-mêmes qui avons cette faculté heureuse d'oublier, de nous montrer plus beaux, plus sages, plus intelligents que nous ne sommes. Les bots vont nous renvoyer notre vraie image sans concessions et sans rien oublier de nos faiblesses et de nos lâchetés. Le diable n'est pas pire. 

     

     

    Lire la suite

  • La fourmi chinoise et les cigales

    Imprimer

    ant group.jpg

    Sommes-nous des cigales et sont-ils des fourmis? La question n'est pas nouvelle mais la lecture sidérée et un peu inquiète d'un des derniers éditos de The Economnist m'incite à cette question. Certes le réchauffement climatique est une affaire sérieuse et les questions de genre aussi sans doute et celle que la vie des noirs compte encore davantage et les jeunes ont trouvé là trois bonnes raisons de se mobiliser. 

    De quoi donc les occuper, avec leurs études, leur boulot ou leur recherche d'emploi, leurs loisirs et leurs sorties (en mode privé, covid oblige), et les rendre peut-être un peu aveugles à d'autres fatalités. Que plus de 800 millions d'êtres humains ne mangent pas leur faim, ce que le prix Nobel de la paix au PAM a rappelé, que la covid est dangereuse mais que ce n'est pas la pire des faucheuses et qu'à ce jour aucune pandémie n'a éradiqué la race humaine et... que Ant (la fourmi) pourrait dominer nos modes de paiements, de crédit, d'assurance.

    Ant est de très loin première entreprise de paiement, de prêt et de placement électronique du monde. Le montant des (ou de ses) transactions se comptent en milliers de milliards ... Ant connaît tout de ses clients à tout moment, bien mieux qu'une banque qui ne peut compter au mieux que sur un rapport trimestriel. Pour l'heure Ant est confinée au milliards et demi de Chinois.

    Lire la suite

  • Imprévoyance. En Suisse aussi?

    Imprimer

    les rentiers au soleil plage.jpgLes Suisses sont champions du monde de la prévoyance. Il suffit de voir les rentiers (dont je suis depuis un an). Aucun n'a vu ses rentes baisser (sauf les plus fortunés qui ont vu leurs placements fondre). J'entends déjà la gauche s'égosier: il y a de pauvres aînés (ce qui est vrai), qui ne vivent qu'avec leur AVS, ce qui n'est pas tout à fait vrai car ceux qui n'ont que l'AVS peuvent recevoir des rentes et des prestations complémentaires, à moins d'avoir un petit pécule, quelques actions ou quelques bijoux de famille, vreneli et autres (des biens mobiliers qui ne sont pas toujours déclarés) ou une maison (impossible à cacher au fisc). Une large part de l'industrie bancaire et financière, du tourisme, de la restauration, des voyagistes (et la santé) vit des plus de 65 ans et a hâte qu'ils soient déconfinés. 

    La prévoyance, c'est notre fleuron national. Les Suisses sont en outre bien assurés voire surassurés pour d'autres aléas de la vie. Il y a un domaine où ils sont sans doute les seuls au monde, à l'exception peut-être des Nord-Coréens, à pouvoir survivre à un dérèglement voulu ou non d'une énergie dont l'homme (moins la femme) est devenu le deus ex machina: l'atome. Son antidote est notre chère Protection civile

    Lire la suite