Demain jeudi, les fans de ce qui se trame dans les coulisses politiques verront sur la RTS les deux derniers épisodes de Borgen, le feuilleton culte, en trois saisons et cinquante-huit épisodes, qui raconte les intrigues d'un gouvernement danois inventé, de sa cour de prétendants, de premiers et de seconds couteaux, sur fond d'alliances et de divorces, de maris volages et de femmes jalouses, le tout sous l'oeil gourmand de médias en compétition.
Je n'ai vu que deux épisodes de cette saga nordique, dont notre ex-Monsieur cinéma suisse, le Genevois Nicolas Bideau, veut importer la trame et les artisans sur le bord du Léman pour raconter les intrigues de la Genève internationale, dans l'espoir de la dérider un peu (dans le sens de l'humaniser et de la rajeunir...). Une excellente idée à suivre...
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Borgen n'est pas la Tour Baudet ni l'Elysée
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Stauffer vote Maudet
La criminalité recule à Genève. Sur le plateau de la seconde chaîne de la télévision publique de Suisse romande, le ministre de la Sécurité, Pierre Maudet, n'en tire pas profit. Il joue la continuité, prône l'action quotidienne sur le terrain, l'unité du ticket de l'Entente jusqu'à associer Isabel Rochat à son succès.
Le benjamin du gouvernement genevois, mais sans doute le politicien le plus chevronné du canton, le sait: la sécurité est paradoxalement le seul point positif du bilan en demi teinte du gouvernement genevois sortant. Surprise, Eric Stauffer, lui même, reconnaît les progrès. Au point que le tribun d'Onex s'inscrit soudain en retrait par rapport à son colistier, Mauro Poggia, qui a dû batailler ferme face à un Barthassat égal à lui-même.
Autre surprise, celui qui tire les marrons du feu du troisième tiers temps, c'est le socialiste Thierry Apothéloz. Le conseiller administratif de Vernier, le plus inconnu des onze candidats à l'élection du gouvernement le 10 novembre, démontre en quelques affirmations qu'il sait, lui aussi, être un pragmatique, un homme de gouvernement capable de mettre de côté son idéologie.
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Qui restera sur le carreau électoral le 10 novembre?
Ils sont onze, quatre resteront sur le carreau au soir du 10 novembre. Bien que le Parti pirate appelle à voter femme, la gente féminine risque de faire les frais du prochain scrutin. d'autant que les défenseurs de l'égalité des sexes, les Verts, ont été ceux qui ont lâché leur conseillère d'Etat, faut d'avoir obtenu de sa part un retrait en bon ordre avant l'échéance électorale.
Pour les électeurs du centre droit, le choix est cornélien. Voter pour Anne Emery-Torracinta est nécessaire pour assurer à la mieux élue de la gauche au premier tour une place au gouvernement. Mais voter pour la socialiste, c'est aussi mettre en péril Isabel Rochat. Il en va de même pour ces électeurs PLR et PDC qui estiment non sans raison qu'Apothéloz ou Hodgers ont leur place à la Tour Baudet.
Certes, la PLR n'est pas le phénix de ses bois. Cependant, contrairement aux outsiders elle a, en plus d'eux, quatre ans d'expérience au Conseil d'Etat et il serait dommageable pour la République que cinq bleus soient élus.