Que faisiez-vous au temps chaud? Vous chantiez, j'en suis fort aise,...
La ville est-elle la cigale de la fable comme la droite le crie, sans été très audible, depuis quelques temps, ou la fourmi, dont il serait injuste et même scandaleux d'amputer davantage le budget 2014 vu qu'il est équilibré, proclame la gauche, passée maître dans l'art du ramdam? Ni l'un ni l'autre!
La Ville n'est pas une pauvre cigale de quatre sous. Comme la plupart des collectivités publiques, elle gagne sa vie grâce aux cotisations obligatoires de toutes les fourmis (que sont aussi les fonctionnaires et les frontaliers qui paient leurs impôts à la source) qui travaillent sur son territoire. La Ville est plutôt une riche cigale qui consacre d'ailleurs chaque année à la culture un franc sur trois de son budget de plus d'un milliard de francs.
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Budget de la Ville: Quand la bise fut venue...
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Pour le rituel du vote dans l'urne
Que faire pour contrecarrer le rituel des jeux? Les interdire? Diable non! Le jeu est le propre de l'animal et donc de l'homme. S'y exerce la discipline, s'y forge l'esprit de clan, s'y affute l'esprit de compétition, s'y mesure l'esprit de domination, dans la sueur et sous les clameurs d'un public qui ne fait qu'un avec son équipe. Allez les bleus! Vae victis! Etc.
Naguère, les cultes divins proposaient, sous nos cieux comme toujours ailleurs, un contrepoids, ajoutant la modestie, la justice, la tempérance et la solidarité aux vertus sportives (ou guerrières). Bref l'horloge des rites étaient bien réglées. Ces cultes ne sont plus d'actualité que pour quelques-uns. Les Verts et les laïques en panne de repère tentent bien de remplacer le vendredi sans viande par un lundi, le carême par les jours sans achat et les saints du calendrier par des journées et des années internationales... Chassez le rite...
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Qui est de Flue today?
Comment se partager le butin du Téméraire? De quoi vivre quand on a que ses muscles et son courage pour tout capital? Comment partager le pouvoir? Comment ne pas être corrompu ou corrupteur? Ce sont des questions qui émergent de l'épisode deux de la série Les Suisses, que je viens de visionner.
Bien meilleur que le premier à mon goût. Plus de crasse, plus de sang, plus de sens aussi. Parce que les enjeux de cette fin de XVe siècle nous sautent à la figure et ne sont au fond pas si différents que ceux qu'affrontent la Suisse et l'Europe aujourd'hui. La prospérité, le pouvoir, la bonne gouvernance.
A l'époque, confessent les historiens, dont les interventions s'insèrent mieux dans la reconstitution des événements, Nicolas de Flue, un saint vivant, attesté par Rome, a offert aux Suisses un compromis, les épargnant d'une guerre civile entre les artisans et commerçants des villes et les paysans chasseurs des campagnes. Tous libres mais pas tous égaux, car l'égalité ne saurait être réelle quand les uns habitent dans des maisons de pierre et font parfois commerce de chair humaine, quand les autres crèvent la dalle et ont peu d'autres choix que de s'engager dans les armées étrangères. Mercenaires.