Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Démocratie - Page 162

  • Midi au marché de Carouge, entre bobos et politicos

    Imprimer

    carouge deneys seydoux barthassat.jpgS'informer coûte et tout le monde n'est pas prêt à en payer le prix. Cette formule de l'ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique, Ignacio Ramonet, est de portée générale. Les Genevois sont à 15 jours de choix cruciaux pour la gouvernance de leur petite République (la désignation de cent députés et de sept ministres, dont un sera leur président pour 5 ans), combien de temps chacun aura-t-il consacré à s'informer et à débattre des défis que doit relever le Canton: le vieillissement de la population, la croissance économique et urbaine, la mobilité, la gouvernance du Grand Genève, la dette, l'attractivité de Genève, la démocratie à l'heure de Facebook et de Twitter, la réforme des communes, la formation multilingue, le financement collectif ou non de la fin de vie, des comportements à risque...

    Ce matin, à Carouge, le marché fait le plein. Les prix sont à la hauteur du site. Les bobos déambulent sous un soleil de premier automne. De l'autre côté des rails du tram 12 qui mène à Moillesulaz et bientôt du 18 - heureux Carougeois - qui ralliera Cornavin et le Cern, les tentes des partis, surmontés de ballons aux couleurs des équipes, collées les unes à côté des autres, barrent la porte de l'église, qui égrène son carillon.

    On salue des candidats. Salika Wenger plastronne. Dal Busco rayonne. Emery Torracinta salue d'une main indolente. Barthassat s'inquiète. Deneys arrive à vélo d'un autre stand, rosi par l'effort. "La traction électrique, c'est bon pour les vieux", lance-t-il. La présidente des Verts, Emilie Flamand Lew, fait signer l'initiative pour la priorité des TPG. Le maire Vert de Carouge, Nicolas Walder, empêtré dans la grève des EdS de Cyclotri, côtoie le stand d'Ensemble à gauche lequel relaie la dénonciation par SIT de ces emplois au rabais.

    Tiens, voilà Vincent Gall, le patron malmené de Partage. Un débat sur la politique d'embauche, le salaire minimum, la préférence cantonale va-t-il s'engager? Que non, le temps est à la convivialité. On regarde d'un œil distrait les piles de tracts rangées sur les tables. On boit un verre. On touille dans la bouteille à encre pour connaître les chances des uns et des autres.

    Oh là là, mon bon Monsieur, bien malin qui peut donner le résultat du 6 octobre! Le député Buchs a, lui, un avis bien arrêté...

    Lire la suite

  • Peut-on se fier à un budget en période électorale?

    Imprimer

    Certes David Hiler n'est pas candidat à sa succession. Le ministre vert qui aura bénéficié durant ses huit années de règne d'une conjoncture remarquablement résistante, alors que l'Europe affrontait sa pire crise depuis les années 30, boucle ses deux législatures sur un pied de nez budgétaire de 400'000 francs. Quand la marge d'erreur entre le budget et les comptes se chiffre régulièrement en dizaines voire en centaines de millions de francs, il y a de quoi laisser songeur.Le futur ministre des finances ne manquera pas sans doute une fois élu de durcir ce budget électoral 2014.

    Hiler se saura d'ailleurs systématiquement trompé en bien, puisque ses comptes ont bouclé toujours mieux que ce qu'il avait prédit. Tant mieux pour nous, sauf que ce mieux a tout juste permis de stabiliser la dette à quelque 25'000 francs par Genevois.

    Lire la suite

  • 32, 42, 26. Quel sera le tiercé du 6 octobre?

    Imprimer

    cloche grand  conseil députés.jpg32 députés à gauche (15 socialistes et 17 verts), 42 députés au centre droit (11 pdc, 11 radicaux et 20 libéraux) et 26 députés bien à droite (17 mcg et 9 udc), c'est la composition actuelle du Grand Conseil tombée des urnes d'octobre 2009. Parions qu'au soir du 6 octobre 2013, la couleur du parlement genevois ne sera pas très différente: osons un 35, 40, 25!

    Un rien pourrait certes bouleverser cet équilibre. Si Ensemble à gauche (enfin ensemble) devrait revenir au parlement après huit ans d'errance, le PDC et plus encore l'UDC risquent ne pas obtenir les 7% minimum de suffrages et de perdre ainsi tous leurs députés. Parions, en l'état, que cela n'arrivera pas. Les deux partis peuvent compter chacun sur la présence médiatique d'un candidat populaire au Conseil d'Etat.

    Lire la suite