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Démocratie - Page 151

  • Le yoyo éco

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    Viviane Reding est sûrement l'Européenne la plus adulée en Suisse. Dans le camp de ... l'UDC. La Luxembourgeoise, vice présidente de la Commission européenne à la justice, aux droits fondamentaux et à la citoyenneté, a apporté la semaine passée sans doute 5 ou 10% de voix au moulin des gens qui refusent que la Suisse grandisse. Assez pour que l'initiative contre la libre circulation passe la rampe le 9 février prochain? Peut-être. Dans tous les partis, des dissidents plus ou moins bruyants tombent dans le piège de la régulation étatique, comme si elle pouvait gouverner le monde.

    Hélas le monde va son chemin, mu par des forces que les politiques ne sont plus en mesure de contrôler. Tout juste peuvent-ils retarder les échéances et atténuer, parfois aggraver,  les conséquences fâcheuses des transformations à l’œuvre. Gorbatchev l'avait bien compris qui a précipité la fin de l'Etat tout puissant, mais a failli, lui et ses successeurs, à tempérer la fureur des marchés et de les égoïsmes des opportunistes.

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  • Temps long (1 de 3): TPG

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    tpg nouveau bus.jpgTransports publics genevois. Un établissement public autonome. Autonome? Autonome par rapport aux pouvoirs politiques. C'est la règle. Elle comporte beaucoup d'exceptions.

    Pouvoirs politiques au pluriel, car quand il n'y a plus de majorité politique, tous les partis, toutes les chapelles veulent avoir leur mot à dire (Et c'est sans compter avec les communes...) Le politique renie sa parole, exige plus de services sans vouloir en assumer le coût. Il flanque la direction d'un auditeur, commissaire politique version 2013, et décide à sa place de la couleur des bus et de la forme des distributeurs de tickets. L'autorité se délite, la confiance fuit de partout et avec elle l'autonomie. Gagnante, la gabegie. Arrive le jour où le directeur... Bouche cousue, comme il se doit. Sur lui toute la responsabilité.

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  • D.

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    boxe.jpgQuelle était votre opinion quand le caricaturiste danois a représenté Mahomet avec une bombe dans le turban? Vous avez dénoncé l'islamophobie ou vous avez défendu la liberté de la presse?

    Que signalait ce dessin? Que l'islam était (comme d'autres idéologies?) mère du terrorisme? Cette interprétation possible est excessive et fausse et même dangereuse, car ce serait associer tous les adeptes de cette religion à une lecture folle et erronée de minorités fondamentalistes.

    Pour le moins, ce trait de plume, qui a enflammé le monde musulman, obligeant chacun à prendre parti, dénonçait le fait qu'une idéologie ou une religion peut engendrer des terroristes en son sein. Quelques terroristes et non pas le terrorisme: ce n'est évidemment pas la même chose, cette distinction fait même toute la différence. Dans cette lecture, la partie reste la partie, l'exception, l'exception, la tumeur est circonscrite pour ce qu'elle est. Les plus sages doivent la combattre, la dénoncer, l'exclure et surtout cultiver la santé du corps sain.

    Mais quand le roi, ses ministres et ses grands prêtres médiatiques appellent à tuer le fou du roi sous prétexte qu'il pourrait par le seul effet de ses mots ou de quelques gestes corrompre le peuple, c'est que le roi est nu et que le peuple est assujetti.

    Comme un boxeur, une société saine et forte se reconnaît à sa capacité d'encaisser les coups sans que les coups ne la secouent.

    Sur une échelle de dix, où posez-vous le curseur de la santé de la société française? Et de la société genevoise?