Je ne connaissais pas Remo Bodei jusqu'à hier et la lecture d'une chronique dense et fouillée du dernier bouquin traduit en français de ce philosophe italien dans Liberation, que je ne lis que trop rarement faute de temps. La dernière fois c'était jeudi 29 janvier.
Libé a publié ce jour-là un numéro entièrement illustré de caricatures plutôt gentilles, des BD en fait de la ligne claire qu'on peut laisser traîner sur la table du salon, sous ce titre un brin angoissé: "Charlie, où est la relève?" Lourd point d'interrogation. Dans le même numéro, on apprenait que l'équipe rescapée de la tuerie du 5 janvier, un mois déjà qui paraît comme une éternité, ne reprendrait le crayon au mieux qu'à lami-février et plus vraisemblablement quand le traumatisme serait passé.