Syriza, Podemos, Cinque Stelle, MCG... Ils ne prendront pas tout le pouvoir, mais une part suffisante pour en être. Soit comme leader d'une coalition gouvernementale, soit comme partenaire d'une alliance plus large et plus instable, soit comme vecteur de citoyens apeurés qu'on n'écoute pas. Ce 25 janvier, la Grèce, berceau de la démocratie (dont les femmes, les serfs, esclaves et autres étrangers étaient exclus), donnera vraisemblablement le premier rôle au parti de gauche Syriza.
En Espagne, Podemos a de grandes ambitions dans un pays qui entre dans un marathon électoral avec des régionales, des municipales et des nationales en décembre. En Italie, l'éclat de Cinque Stelle a, semble-t-il, déjà pali. Tous ces mouvements sont très dépendants d'un leader charismatique. Cependant, leur fond commerce, fait de mécontentement, de désillusion, de défiance à l'égard des institutions du jeu démocratique, y compris les médias, demeure.
Pegida en Allemagne en donne un autre exemple. Le mouvement des "Europeens patriotes contre l'islamisation des pays du soleil couchant" http://fr.m.wikipedia.org/wiki/PEGIDA deviendra-t-il un parti? Trop tôt pour le dire. La citoyenne Merkel vien d'être réélue et conduit une grande coalition, dont seule l'Allemagne et la Suisse connaissent le secret de la durabilité. Rien à voir avec la cohabitation à la française.
Et le MCG, que vient-il faire là me direz-vous?