Ah, la belle escalade que voilà! On va dénoncer une convention signée en 1973 qui rétrocède à la France environ un tiers des impôts payés à la source par les travailleurs frontaliers à Genève. On se fiche avec cette idée à quatre sous du bordel qu'on met dans la morne campagne des élections nationales du 18 octobre, des holà et des ouh là là des élus d'ici et d'ailleurs. Ce qui compte, pour le Mouvement contre Genève, c'est qu'on parle de lui. Pari gagné!
Les images des réfugiés repoussés par les policiers français à Vintimille, diffusées par le 19.30 ou le 20 heures à l'heure du souper, sont évidemment insupportables. Elles montrent soudain à nos portes le vécu quotidien des migrants chassés de chez eux ou qui, tels les barbares qui ont fait l'Europe entre le IVe et le Xe siècle et d'autres avant eux, ont cherché une terre fertile pour y vivre heureux.
137 maires et co-maires de Genève et leurs 924 conseillers ont donc saisi le gouvernail des 45 communes du canton. Il le tiendront jusqu'en 2020, date à laquelle les Lancéens pourront aller à la Nouvelle Comédie en moins de dix minutes (de gare à gare).