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Communes genevoises - Page 25

  • Défaite de Montebourg, défaite du Grand Genève?

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    forfaits fiscaux.jpgBons, mais pas bêtes, les Suisses! Les Zurichois avaient décidé de renoncer aux forfaits fiscaux. L'extrême-gauche du cru et les socialistes suisses, qui lui ont emboîté le pas, surfaient sur ce vote et expliquaient que l'abolition de l'impôt sur la dépense, accordé à quelques riches étrangers soucieux en migrant chez nous d'optimiser leur facture fiscale, ne coûterait pas grand chose aux collectivités suisses, faisant mine d'ignorer que deux tiers des budgets servent à financer le social, la formation et la santé. Mieux, un oui aurait, disaient-ils, montré notre vertu, si décriée sur le plan bancaire, en anticipant sur la prochaine exigence de Bruxelles.

    Il est vrai que les forfaits sont un peu la cerise sur le gâteau étatique, lequel est, en Suisse, l'un des plus petit des États de l'OCDE. Une cerise qui vaut un milliard, a calculé le ministre vaudois des Finances, qui additionne la TVA que paient nos forfaitaires sur la TVA. C'est peu en regard des quelque 190 milliards de francs que collectent et dépensent bon an mal an les communes, cantons et Confédération réunies du pays. Mais c'est toujours bon à prendre en ces temps où l'antienne des lendemains qui déchantent est le refrain préféré des gouvernements. Genève n'a pas fait cavalier seul. Le Canton s'est même payé le luxe, sous l'influence du bloc nationaliste (?) de refuser le durcissement de l'accès au forfait.  

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  • Bascule fiscale, facture sociale..., la révolution communale

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    Bascule fiscale, facture sociale, Geneve devient suisse. 200 ans après le rattachement de la petite République à la Suisse, qui n'était pas encore fédérale, mais que des Genevois ont contribué à forger en une democratie moderne, au temps du radicalisme triomphant, étatiste et éclairé. Genève adopte donc le vocabulaire des confédérés pour tenter de mieux gérer la chose publique entre les différents acteurs que sont le Canton et les communes.

    Francois Longchamp, dont on se demande parfois à quoi il sert depuis qu'il est devenu président durable du gouvernement, est en première ligne. Le char qu'il conduit a autant de risques de sortir de la route qu'un autre carosse dont il tient les rênes, le Grand Geneve, qui est lui déjà sorti de route, le 18 mai dernier, à la suite d'une ruade non contrôlée mais récurrente d'un des chevaux de l'attelage politique du canton...

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  • La démocratie participative: l'Ecosse, Paris, Genève

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    Le Royaume Uni respire parce que l'Ecosse a refusé la référendum d'indépendance. Cameron va-t-il être fidèle à ses promesses en accordant à la province un peu plus de souveraineté fiscale? That Si the question?

    Paris bruisse de la démocratie participative que sa maire nouvelle, Anne Hidalgo, lui propose. Les Parisiens doivent choisir ces jours entre la végétalisme ion d'un mur aveugle et l'émancipation culturelle d'une friche industrielle. 75 millions d'euros sont en jeu. Sur France culture ce matin une journaliste rappelait qu'au plus fort de la mode participative à Porto Alegre, pas plus de 1,5% de la population de cette ville toujours emblématique aux yeux des altermondialistes participait effectivement aux scrutins.

    Ce week-end prochain, les Suisses sont invités à trancher sur 20 gros milliards de francs, le budget de l'assurance maladie de base que d'aucuns pensent plus efficace de faire gérer par des fonctionnaires plutôt que par des entreprises privées. On comprend sans les approuver, les médecins qui, comme pas mal de monde, préfèrent le contrôle de l'Etat sur lequel ils pourront influer via les lobbies parlementaires qui ne seront plus ceux des caisses maladie mais ceux des professionnels de la santé.

    Ce même 28 septembre, les Genevois votent sur un tunnel, un bon gros milliard de francs, qui pourrait bien libérer le pont du Mont-Blanc et les rues avoisinantes de pas mal de trafic privé et améliorer sensiblement la circulation des bus.

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