Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Communes genevoises - Page 19

  • Bardonnex augmente les impôts

    Imprimer

    IMG_9351.jpgPourquoi ma commune de Bardonnex, qui, à ma connaissance, n'a pas un franc de dette et détient même un bas de laine de quelques millions placés sans doute à zéro pour cent ou pas loin, augmente-t-elle les impôts de deux centimes en 2016? Le journal de la commune distribué ce jour n'en dit mot. L'information tient en une ligne, comme si elle était honteuse.

    Elle découle d'une décision prise par le Conseil municipal le 17 novembre. Ce même 17 novembre le Conseil a adopté le budget 2016 équilibré comme le veut la loi, qui prévoit des dépenses de 5,68 millions. A quoi serviront ces millions? Aucun détail n'est fourni. On sait juste que le maire et ses adjoints et les conseillers ont augmenté leurs jetons de présence. Quels sont les montants? Mystère.

    Et n'espérez pas en savoir davantage sur le nouveau site internet de la commune. Sous des abords chatoyants, Bardonnex.ch n'est tout simplement pas à jour. Le dernier rapport administratif date de 2004. Les derniers comptes de 2011. Et encore ceux-ci tiennent en trois lignes. On en tire tout de même une information clé. Alors que de 2009 à 2011, les budgets annonçaient des bénéfices de l'ordre de 10'000 francs par exercice, les comptes ont eux bouclé avec des excédents de revenus moyens de 300'000 francs par an. Le tout avec un taux d'impôt de 40 et 41 centimes.

    C'est un article paru ce lundi dans la Tribune de Genève qui m'a mis la puce à l'oreille à propos de la hausse des impôts de Bardonnex.

    Lire la suite

  • Avully ouvre son presbytère vide à une famille de réfugiés. Que fait Bardonnex?

    Imprimer

    compesieresavant 1900.jpgLa cure de Compesières est promise à devenir une extension de la Mairie de Bardonnex.

    Outre que l'emprise de cet espace vital me paraît discutable compte tenu du rôle de plus en plus congru que jouent les communes à Genève et que son acquisition par la municipalité viole la lettre constitutionnelle (article 218), sinon l'esprit de l'inaliénabilité (sans doute contestable) des biens curiaux (les biens des églises que la République radicale avait nationalisés avant de les leur restituer en 1907), on pourrait imaginer une destination plus ouverte au public du château de Compesières, comme celle d'accueillir le musée des Suisse à l'étranger qui doit quitter le domaine de Penthes et de créer, à Compesières, le musée des migrations (celles des Suisses en terres étrangères et celles des étrangers en Suisse).

    Un tel projet aurait de quoi séduire un mécène. Tout près de l'ancienne commanderie propriété de l'internationale des chevaliers de Malte jusqu’à la révolution française (lesquels y tiennent encore un musée), vit un riche étranger, dont j'ai lu dans la revue des 300 plus riches de Suisse que Bilan vient de publier, qu'il a renoncé à son statut de réfugié fiscal pour devenir un bon et loyal contribuable genevois et de l'ancienne commune de Compesières.

    Cette introduction pour dire que la cure de Compesières pourrait facilement accueillir une ou deux familles de réfugiés durant quelques mois, sans mettre en péril le projet du maire. Le maire d'Avully vient, nous apprend la Tribune de ce jour, d'ouvrir l'ancien presbytère à une famille de requérants.

  • Le pompon serait que Gandur migre à Lausanne

    Imprimer

    Capture d’écran 2015-10-05 à 23.32.12.pngLe pompon serait que le mécène du Musée d'art et d'histoire, Jean-Claude Gandur, lassé par les atermoiements genevois, soit en train de changer d'alliance et d'apporter ses 40 millions et sa collection à Lausanne et à ses deux beaux et blancs musées, dont les maquettes ont été dévoilées ce 5 octobre. Le sourire gourmand du ministre des Finances du canton de Vaud annonçant une surprise en janvier au sujet d'un financement complémentaire couvrira les Genevois de honte si tel devrait être le cas.

    Reconnaissons aux Vaudois, rupestres pour un ancien maire vert de Genève, de la constance et de l'audace. Ils n'ont pas, comme les Genevois, l'idée saugrenue de rénover le daté palais de Rumines, ils vont construire à neuf leurs musées, leur donner des espaces généreux et ouverts branchés sur le rail. On va plus vite de Cornavin à Lausanne que de Cologny ou de Meyrin, de Bernex ou de Saint-Julien à Cornavin (même avec le CEVA).

    Lire la suite