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Le pompon serait que Gandur migre à Lausanne

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Capture d’écran 2015-10-05 à 23.32.12.pngLe pompon serait que le mécène du Musée d'art et d'histoire, Jean-Claude Gandur, lassé par les atermoiements genevois, soit en train de changer d'alliance et d'apporter ses 40 millions et sa collection à Lausanne et à ses deux beaux et blancs musées, dont les maquettes ont été dévoilées ce 5 octobre. Le sourire gourmand du ministre des Finances du canton de Vaud annonçant une surprise en janvier au sujet d'un financement complémentaire couvrira les Genevois de honte si tel devrait être le cas.

Reconnaissons aux Vaudois, rupestres pour un ancien maire vert de Genève, de la constance et de l'audace. Ils n'ont pas, comme les Genevois, l'idée saugrenue de rénover le daté palais de Rumines, ils vont construire à neuf leurs musées, leur donner des espaces généreux et ouverts branchés sur le rail. On va plus vite de Cornavin à Lausanne que de Cologny ou de Meyrin, de Bernex ou de Saint-Julien à Cornavin (même avec le CEVA).

Deux musées, c'est un coup de maître. Qui me fait souvenir d'un projet trop fou pour trouver grâce auprès de cette Genève coincée, un projet qui m'est venu à l'esprit il y a bientôt deux ans. L'idée de construire le nouveau MAH sous la colline de l'Observatoire, comme le propose la section suisse de Patrimoine suisse, et de le chapeauter par une patinoire de verre. Le mariage assumé de la culture et d'un sport de vitesse qui sait faire battre le coeur des Genevois.

Capture d’écran 2015-10-05 à 23.20.22.pngOn trouvera dans cette note, du Trèfle-Blanc au bastion Saint-Antoine, l'exposé succinct d'un projet digne du XXIe siècle. Que faire du bâtiment de Camoletti? L'audace serait de le démolir. Ce bâtiment est vétuste, plein d'escaliers inutilisables, impossible à rénover sans grands frais. L'Etat de Genève devrait le cantonaliser et l'abattre et dédommager la Ville pour ce qu'il vaut: un franc.

 

Pôle muséal, Lausanne from polemuseal on Vimeo.

Commentaires

  • Un architecte genevois et célèbre, récemment décédé, faisait peu de cas de la valeur architecturale du musée genevois et, comme nombre de ses confrères, suggérait d'utiliser la totalité des bàtiments ou de reconstruire tout en se libérant de l'école. Régulièrement, les politiques ont refusé, les annales facilement accessibles en ligne en témoignent, mais ils ne seront pas inquiétés pour leur incompétence qui a conduit à l'imbroglio actuel.

  • "Reconnaissons aux Vaudois, rupestres pour un ancien maire vert de Genève, de la constance et de l'audace"
    Petite remarque : pourquoi persévérer dans l'erreur "rupestres" au lieu vraisemlablement de "ruraux". Et Mugny était responsable de la culture genevoise...Bref.
    Votre utilisation pro-domo des projets lausannois omet le fait qu'ils ne font pas l'unanimité. Le bon sens voudrait que l'on remette l'église au milieu du village, c'est-à-dire le musée au palais de Rumine et de sa célèbre place de la Riponne, mondialement connue pour être un désastre architectural. Les élèves des écoles d'architecture viennent de très loin voir ce qu'il ne faut absolument pas faire.
    Remettre le musée à sa place, au centre, serait l'occasion de réparer cette erreur et tous les Lausannois, à l'exception de nos quelques grands aristocrates de gauche qui dirigent la ville, vous le diront.
    De plus, le projet retenu est un parallélépipède de béton simplement et vulgairement moche. Et qui ne respecte pas le cahier des charges, en prime...

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