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  • Pelli dans un fauteuil!

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    conseil fédéral 09.jpgEnfin, Couchepin s'en va (le 31 octobre). Catastrophe, Leuenberger reste. Calmy-Rey aussi. Les trois vétérans auraient pu planifier leur sortie de concert, histoire de donner un coup de sac à la composition du gouvernement suisse. Une fois de plus, les intérêts des partis - du parti radical cette fois-ci, ont prévalu. Fort de l'appui de l'UDC, le Tessinois Fulvio Pelli sera élu sans doute. Même les PDC l'éliront, car ils craindront trop le retour du boomerang lorsque leur mouette rieuse passera son tour.

    Une fois de plus, le microcosme va gloser sur le consensus et ses vertus, sur les subtils équilibres confédéraux qu'il ne faut pas trop titiller. A l'heure où la Suisse est sous la pression des Américains désargentés et des Européens jaloux et énervés par l'Alleingang helvétique, un rajeunissement sérieux du Conseil fédéral s'imposait.

    Couchepin a raté sa sortie. A moins que Leuenberger, le doyen du collège double la mise. Mais le peut-il?

    Le grand Pascal a-t-il été un grand homme d'Etat? Non, répond dans un long essai de diagnostic, posté ce patin, à 8h45, le journaliste du Temps D-S Mieville, l'un des meilleurs connaisseurs de la politique fédérale de Suisse romande.

  • Et si Raiffeisen faisait comme Migros?

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    L'économie sociale et solidaire (ESS), c'est quelque chose entre l'économie informelle - le travail de la mère de famille exclu du produit national brut - , les jobs à mille francs - l'Etat paie un complément d'un salaire de mille francs versé par une entreprise à un employé à productivité différente - et le micro-crédit - des banques prêtent à des TPE (très petites entreprises), peu, mais n'exigent que l'honneur et le travail comme garantie.

    Bref l'ESS, pour paraphraser une pub célèbre, ça a le couleur de l'économie de marché, le goût de l'économie de marché, mais ce n'est pas de l'économie de marché. C'est néanmoins le moyen de donner des jobs - voire d'en créer - à  ceux pour qui le marché - le vrai, le concurrentiel, le mondialisé - est trop dur, trop exigent, inadapté à un handicap physique ou psychique qu'il traîne, qu'il on hérité, qu'il ont acquis. La poisse, la maladie, le désamour.

    L'ESS aura bientôt sa chaire universitaire

  • Genève 8e ville du monde où il fait bon vivre, que faut-il de plus?

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    sondage geneve 843.jpgcity ranking.pngQue faut-il de plus pour que Genève devienne la première ville du monde où il fait bon vivre?

    Posté hier en fin d'après-midi sur le site de la Tribune, un sondage livre des réponses assez intéressantes (cliquer sur l'image pour l'agrandir).

    Plus de sécurité. Parmi les quatre propositions offertes aux internautes, la sécurité recueille 33% des intentions. Viennent ensuite à égalité la suppression de la circulation en ville et l'embellissement de la rade et l'amélioration de son accès. Bon dernier la construction de logements bon marché.

    Certes, ce sondage n'a pas la prétention d'être scientifique. Il donne tout de même une orientation. On aurait pu aussi proposer d'autres réponses types: la diminution de la pollution, une politique culturelle contribuant davantage à la notoriété de la ville, un urbanisme et des buildings contemporains remarquables, des impôts plus bas, moins de chantiers, etc.

    Ce matin sur One FM, Xavier Comtesse a  parlé de city ranking. Un site internet créé à Genève et à Lausanne, exclusivement en anglais comme il se doit, qui pemet à tout un chacun de composer son ranking. Je vous glisse le lien internet www.cityrank.ch. "C'est l'oeuvre de l'Observatoire de la Fondation pour Genève et de l'EPFL.... programmé et designer par des gamins (17-18 et 22 ans !!!) c'est décoiffant.... Calvin aurait adoré..." me glisse l'homme remue-méninges d'une dizaines des plus grosses entreprises suisses.

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