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Genève 8e ville du monde où il fait bon vivre, que faut-il de plus?

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sondage geneve 843.jpgcity ranking.pngQue faut-il de plus pour que Genève devienne la première ville du monde où il fait bon vivre?

Posté hier en fin d'après-midi sur le site de la Tribune, un sondage livre des réponses assez intéressantes (cliquer sur l'image pour l'agrandir).

Plus de sécurité. Parmi les quatre propositions offertes aux internautes, la sécurité recueille 33% des intentions. Viennent ensuite à égalité la suppression de la circulation en ville et l'embellissement de la rade et l'amélioration de son accès. Bon dernier la construction de logements bon marché.

Certes, ce sondage n'a pas la prétention d'être scientifique. Il donne tout de même une orientation. On aurait pu aussi proposer d'autres réponses types: la diminution de la pollution, une politique culturelle contribuant davantage à la notoriété de la ville, un urbanisme et des buildings contemporains remarquables, des impôts plus bas, moins de chantiers, etc.

Ce matin sur One FM, Xavier Comtesse a  parlé de city ranking. Un site internet créé à Genève et à Lausanne, exclusivement en anglais comme il se doit, qui pemet à tout un chacun de composer son ranking. Je vous glisse le lien internet www.cityrank.ch. "C'est l'oeuvre de l'Observatoire de la Fondation pour Genève et de l'EPFL.... programmé et designer par des gamins (17-18 et 22 ans !!!) c'est décoiffant.... Calvin aurait adoré..." me glisse l'homme remue-méninges d'une dizaines des plus grosses entreprises suisses.

La sécurité en premier, les logements en dernier. Le message est clair. A en croire ce coup de sonde, les Genevois sont en phase dépressive. Ils ne veulent pas accueillir plus de monde. Pourtant la richesse de la région dépend essentiellement de son ouverture vers l'extérieur. C'est un peu comme les autres souhaits exprimés. Moins de voitures en ville et un accès plus sympa au bord du lac. Cela implique forcément le bouclement du périphérique extérieur de la ville par une traversée du lac. Encore faut-il être pris dans les bouchons des voitures qui convergent vers la ville et dans la cohue des trams le matin pour le comprendre.

Commentaires

  • bonjour Monsieur Mabut,
    j'aurais tendance à vous donner raison sur l'interprétation de genevois en phase dépression. comme pour cette maladie, il se peut qu'ils fassent une fixation sur des thèmes particuliers alors que c'est une thérapie plus profonde qu'il faudrait faire pour trouver les causes d'insatisfaction. Je ne pense donc pas qu'ils soient fondamentalement contre l'arrivée de nouvelles personnes mais ils sont dans cette phase de tensions où ils ne supportent plus les incivilités ou les abords du lac bruyants et stressants. Vous faites une proposition, la traversée du lac (je ne suis pas contre dans l'absolu). Et donner un élément: les bouchons et cohues du tram. Or, ceux-ci ne seront pas résolus avec une traversée du lac. Avant d'ajouter une infrastructure, je pense qu'il faut agir sur les habitudes de transport en véhicule. Ensuite seulement les infrastructures. Entre-temps il est urgent que l'entour du lac soit plus agréable et la ville plus accessible à la mobilité douce. Ensuite seulement il sera possible de demander aux Genevois de comprendre l'importance d'être ouvert vers l'extérieur.
    Jacqueline Roiz

  • Bonjour Monsieur Mabut,
    Genève (comme Zürich) est une belle ville, même très belle. Ceci dit, à mon sens, cela s'arrête là.
    A moins d'être riche et pistonné, il est pratiquement impossible d'y trouver à se loger. Et les régies se foutent des candidats puisqu'elles croulent sous les demandes. La circulation y est épouvantable et les places de parc inexistentes. Les transports publics y sont chers. Et certains quartiers sont à éviter.
    Et (pardonnez-moi), les genevois ont pour beaucoup avalé un parapluie.
    J'ai habité plus de 4O ans en France. Au début c'était agréable et depuis les années 1980 cela s'est dégradé jusqu'à ce que cette ville magnifique devienne invivable.
    Pour Genève c'est la même chose.Il y a une quinzaine d'années il faisait bon de vivre à Genève (j'y ai habité plusieurs années). Mais maintenant ...
    Je serais heureux de connaître les critères qui ont permis de placer Genève en si bonne position.
    Pour ma part, je place Genève à peu près au niveau de Paris.
    Avec toutes mes meilleures salutations,
    M. LAMBERT

  • ce qu'il nous faut surtout c'est une ville moins cher !
    tout est plus facile dans cette ville quand on a du fric !

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