Genève 8e ville du monde où il fait bon vivre, que faut-il de plus? (10/06/2009)

sondage geneve 843.jpgcity ranking.pngQue faut-il de plus pour que Genève devienne la première ville du monde où il fait bon vivre?

Posté hier en fin d'après-midi sur le site de la Tribune, un sondage livre des réponses assez intéressantes (cliquer sur l'image pour l'agrandir).

Plus de sécurité. Parmi les quatre propositions offertes aux internautes, la sécurité recueille 33% des intentions. Viennent ensuite à égalité la suppression de la circulation en ville et l'embellissement de la rade et l'amélioration de son accès. Bon dernier la construction de logements bon marché.

Certes, ce sondage n'a pas la prétention d'être scientifique. Il donne tout de même une orientation. On aurait pu aussi proposer d'autres réponses types: la diminution de la pollution, une politique culturelle contribuant davantage à la notoriété de la ville, un urbanisme et des buildings contemporains remarquables, des impôts plus bas, moins de chantiers, etc.

Ce matin sur One FM, Xavier Comtesse a  parlé de city ranking. Un site internet créé à Genève et à Lausanne, exclusivement en anglais comme il se doit, qui pemet à tout un chacun de composer son ranking. Je vous glisse le lien internet www.cityrank.ch. "C'est l'oeuvre de l'Observatoire de la Fondation pour Genève et de l'EPFL.... programmé et designer par des gamins (17-18 et 22 ans !!!) c'est décoiffant.... Calvin aurait adoré..." me glisse l'homme remue-méninges d'une dizaines des plus grosses entreprises suisses.

La sécurité en premier, les logements en dernier. Le message est clair. A en croire ce coup de sonde, les Genevois sont en phase dépressive. Ils ne veulent pas accueillir plus de monde. Pourtant la richesse de la région dépend essentiellement de son ouverture vers l'extérieur. C'est un peu comme les autres souhaits exprimés. Moins de voitures en ville et un accès plus sympa au bord du lac. Cela implique forcément le bouclement du périphérique extérieur de la ville par une traversée du lac. Encore faut-il être pris dans les bouchons des voitures qui convergent vers la ville et dans la cohue des trams le matin pour le comprendre.

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