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  • Leuenberger va-t-il démissionner?

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    Il est 17h. je mets à jour ce billet posté ce matin. Les camarades commencent à s'impatienter. Le jeune syndicaliste Jean-Christophe Schwaab demande à son tour la démission de Moritz Leuenberger. Et sur son blog, mon confrère Pascal Décaillet inaugure une série "Dis, papa, c'est encore loin le 16 septembre!".

    sondage leuenberger 15 juin 09.jpgIncroyable cette capacité qu'ont mes confrères à penser en boucle et à répéter les mêmes idées reçues. C'est surtout vrai de la radio qui depuis qu'elle se débite en tranche d'un quart d'heure nous serine toujours les mêmes nouvelles: un véritable fast food audio. Dix ou douze nouvelles, le reste n'existe pas. Ces jours, j'ai même l'impression qu'il n'y en a que deux de nouvelles: Le procès de Cécile B et et le départ de Pascal C. La première tente de sauver sa peau (encore qu'elle n'est pas en danger), le second tire sa référence et s'autocongratule.

    Et Moritz L., doyen du gouvernement suisse, que pense-t-il de ce remue-ménage? On ne l'entend pas. Et Micheline C-R, socialiste, qu'on a peu entendu critiquer Pascal C et sa politique de santé, que dit-elle? Même mutisme.

    morges sous rire merz.jpgLe président Merz l'a déclaré hier, qui inaugurait à Morges sous rire une exposition de caricature qui lui était consacrée: " Le sujet de la succession d'un membre du Conseil fédéral est tabou. C'est l'affaire du Parlement."

    Incroyable pays, dont les gouvernements sont condamnés au silence à popos des personnalités avec lesquelles ils devront travailler des années durant. Mais cela fait partie du génie suisse.

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  • MBG et Sarkozy

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    mbg sondage 15 juin 09.jpgMBG.jpgLe libéralisme rassemble sans doute notre ex-ministre des Ecoles, puis des Finances de la République et canton de Genève et l'ex-ministre du Budget, puis de l'Intérieur, puis de l'Economie et des finances, puis de l'Intérieur, devenu hyperprésident de la République française. Tous deux dans leur registre et leur dimension font l'actualité ces jours.

    Martine Brunschwig Graf est considérée, sans être plébiscitée, par les internautes de la Tribune comme le meilleur successeur (dit-on meilleure successeuse?) de Pascal Couchepin au Conseil fédéral (cliquer sur l'image pour l'agrandir).

    sarkozy mains jointes.jpgNicolas Sarkozy, fort de son petit 28% aux Européennes- petit en comparaison des scores de Berlusconi et de Merkel - est dans les starting-blocs pour relancer son quinquénat et maintenir la pression réformatrice sur une France qui renâcle mais en redemande encore. Selon le Figaro de ce matin, 57% des Français souhaitent que le gouvernement poursuive les réformes annoncées. Au même rythme.

    Et c'est à Genève cet après-midi, explique  le quotidien gouvernemental en page 3, que le président français annoncera les axes internationaux de sa feuille de route avant d'en détailler les politiques internes le 22 juin prochain - sans réplique - devant le Parlement et le Sénat réunis en Congrès à Versailles: une première sous la Ve République.

    Que dira ce jour Sarkoléon en terre genevoise? Ce sera un discours "fondateur" que le président prononcera devant l'OIT à l'occasion du Sommet mondial sur la crise mondiale de l'emploi.

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  • Tout le monde veut la place à Couchepin

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    pdc basler.jpgLes deux papables les plus solides à la succession Couchepin - en l'abscence d'un vrai changement que seule la démission de Leuenberger pourrait ouvrir - le Tessionois Filvio Pelli et le Neuchâtelois Didier Burkhalter, tous deux pâles copies du Valaisan, "réfléchissent". Posture naturelle aux vrais candidats. Les autres se précipitent, courtisent les journalistes, cherchent les caméras, frétillent d'aise à l'énoncé de leur nom.

    Le Parti radical en rajoute évidemment, histoire de protéger ses deux champions. Le beau gosse Luscher serait sur les rangs. La Genevoise Brunschwig Graf aussi. De quoi épater la galerie. Le PDC se lance naturellement dans la mêlée. L'occasion est trop belle de rappeler qu'il a un ou deux députés de plus que le parti radical. Comptabilité sans envergure. Le tour de chauffe permet surtout de former les hommes et les femmes (d'Etat) dont ce parti ne manquent pas. Le test de la télé, un tout petit peu comme les primaires américaines.

    D'ici à imaginer que la singulière coalition rose-verte-orange (élargie) qui a éjecté l'UDC Blocher du Conseil fédéral en décembre dernier pourrait se reformer en septembre prochain pour asseoir un PDC dans le fauteuil du grand Pascal, il y a un pas de géant. Que je ne franchirai pas. Le PDC me paraît à des années lumières d'un changement de coalition. Même à Genève, il n'a pas osé claquer la porte de l'Entente et abandonner les libéraux à leur flirt avec l'UDC.

    Idéologiquement, les démo-chrétiens devraient certes être plus proches des partis socialiste et verts que des partis radical-libéral et UDC. Mais sociologiquement le PDC est clairement ancré à droite. Paris vaut bien une messe certes et  le PDC pourrait retrouver son âme en s'alliant avec les roses-verts, mais c'est faire fi de l'histoire et du contexte politique. Le balancier de l'opinion publique est clairement à droite. Les dernières élections du Parlement européen l'ont démontré.