Le libéralisme rassemble sans doute notre ex-ministre des Ecoles, puis des Finances de la République et canton de Genève et l'ex-ministre du Budget, puis de l'Intérieur, puis de l'Economie et des finances, puis de l'Intérieur, devenu hyperprésident de la République française. Tous deux dans leur registre et leur dimension font l'actualité ces jours.
Martine Brunschwig Graf est considérée, sans être plébiscitée, par les internautes de la Tribune comme le meilleur successeur (dit-on meilleure successeuse?) de Pascal Couchepin au Conseil fédéral (cliquer sur l'image pour l'agrandir).
Nicolas Sarkozy, fort de son petit 28% aux Européennes- petit en comparaison des scores de Berlusconi et de Merkel - est dans les starting-blocs pour relancer son quinquénat et maintenir la pression réformatrice sur une France qui renâcle mais en redemande encore. Selon le Figaro de ce matin, 57% des Français souhaitent que le gouvernement poursuive les réformes annoncées. Au même rythme.
Et c'est à Genève cet après-midi, explique le quotidien gouvernemental en page 3, que le président français annoncera les axes internationaux de sa feuille de route avant d'en détailler les politiques internes le 22 juin prochain - sans réplique - devant le Parlement et le Sénat réunis en Congrès à Versailles: une première sous la Ve République.
Que dira ce jour Sarkoléon en terre genevoise? Ce sera un discours "fondateur" que le président prononcera devant l'OIT à l'occasion du Sommet mondial sur la crise mondiale de l'emploi.
Il réclamera notamment que l'OIT et ses thématiques sociales soient traitées avec le FMI et sa séquence financière sur un même pied. Ainsi, indique le Figaro qui a recueilli les confidences de quelques insiders dont le premier d'entre eux Henri Guaino, l'organisation internationale née en 1919 au bord du Léman devrait-elle être invitée le 24 septembre au G20 de Pittsburgh au même titre que le Fonds monétaire international ou la Banque mondiale. Le discours fondateur de l'hyperprésident est évidemment hyperimportante pour Genève.
Le problème, c'est qu'il est le seul président d'envergure - excepté le Brésilien Lula - à s'exprimer à la tribune de l'OIT. Même notre président Merz n'est pour l'heure pas sur la liste des neufs chefs d'Etat annoncés. Pas plus que Calmy-Rey ou Leuthard. l'OIT trop petite, trop insignifiante pour nos sages?
Qu'en dit Michel Barde qui représente les patrons suisses dans cette noble assembée?
Commentaires
esperons qu'il ne va pas exiger que la Suisse prenne d'avantage de frontaliers français pour faire baiser son taux de chômage.
Pitié,
pas MBG au Conseil fédéral
après tout le mal qu'elle a fait à l'école genevoise, elle va démolir la formation au niveau fédéral, sans parler des finances si elle en hérite.
C'est une plaie, une catastrophe... à éviter totalement.
Ah non, pas une 4e femme au CF, trois c'est bien assez !
MBG C'est la catastrophe incarnée, jamais vu autant de bêtise et de prêt à penser, de ratiocinage libéral dans une cervelle d'oiseau comme notre Monique. mami confiture sous la coupole ' c'est un gag. Membre active de l'association suisse israel, à la rigueur, Ah elle y est déjà ? zut le chômage menace.
Le seul romand qui a de véritables chances d'être élu au Conseil Fédéral est certainement Broulis qui muet comme une carpe observe et sait faire parler de lui sans en avoir l'air.
Il a dit lui même que le timing n'était pas le meilleur car son action au gouvernement vaudois n'était juste finie mais qu'il était d'accord de se remettre à flot en allemand... Quand au candidat fribourgeois, ce n'est pas parce que l'on est parfaitement bilingue (ce qui est certainement un plus) que l'on comprend les subtilités de la minorité romande.