MBG et Sarkozy (15/06/2009)

mbg sondage 15 juin 09.jpgMBG.jpgLe libéralisme rassemble sans doute notre ex-ministre des Ecoles, puis des Finances de la République et canton de Genève et l'ex-ministre du Budget, puis de l'Intérieur, puis de l'Economie et des finances, puis de l'Intérieur, devenu hyperprésident de la République française. Tous deux dans leur registre et leur dimension font l'actualité ces jours.

Martine Brunschwig Graf est considérée, sans être plébiscitée, par les internautes de la Tribune comme le meilleur successeur (dit-on meilleure successeuse?) de Pascal Couchepin au Conseil fédéral (cliquer sur l'image pour l'agrandir).

sarkozy mains jointes.jpgNicolas Sarkozy, fort de son petit 28% aux Européennes- petit en comparaison des scores de Berlusconi et de Merkel - est dans les starting-blocs pour relancer son quinquénat et maintenir la pression réformatrice sur une France qui renâcle mais en redemande encore. Selon le Figaro de ce matin, 57% des Français souhaitent que le gouvernement poursuive les réformes annoncées. Au même rythme.

Et c'est à Genève cet après-midi, explique  le quotidien gouvernemental en page 3, que le président français annoncera les axes internationaux de sa feuille de route avant d'en détailler les politiques internes le 22 juin prochain - sans réplique - devant le Parlement et le Sénat réunis en Congrès à Versailles: une première sous la Ve République.

Que dira ce jour Sarkoléon en terre genevoise? Ce sera un discours "fondateur" que le président prononcera devant l'OIT à l'occasion du Sommet mondial sur la crise mondiale de l'emploi.

Il réclamera notamment que l'OIT et ses thématiques sociales soient traitées avec le FMI et sa séquence financière sur un même pied. Ainsi, indique le Figaro qui a recueilli les confidences de quelques insiders dont le premier d'entre eux Henri Guaino,  l'organisation internationale née en 1919 au bord du Léman devrait-elle être invitée le 24 septembre au G20 de Pittsburgh au même titre que le Fonds monétaire international ou la Banque mondiale. Le discours fondateur de l'hyperprésident est évidemment hyperimportante pour Genève.

Le problème, c'est qu'il est le seul président d'envergure - excepté le Brésilien Lula - à s'exprimer à la tribune de l'OIT. Même notre président Merz n'est pour l'heure pas sur la liste des neufs chefs d'Etat annoncés. Pas plus que Calmy-Rey ou Leuthard. l'OIT trop petite, trop insignifiante pour nos sages?

Qu'en dit Michel Barde qui représente les patrons suisses dans cette noble assembée?

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