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  • 62 baguettes magiques...

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    Si vous aviez une baguette magique, que feriez-vous? Soixante-deux des "cent qui font la Suisse romande" ont gentiment répondu. L'Hebdo livrent leurs idées dans son édition de ce jeudi. Le fauteuil est vert, la baguette pas si magique. Maîtres mots de cette galerie: confiance, relance, culture, social, formation, transports, quelque zeste d'utopie, mais pas un gramme de justice, de spiritualité, ni de paix dans le monde.

    Dans cette litanie, assez ego et mêrme, ethnocentrique, un seul délire, celui d'Yves Rossy. Fusionman propose de supprimer la gravité. Qui, comme chacun sait, déclenche l'apesanteur mais aussi le rire.

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  • Fins de vies: parlons-en!

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    darbellay matin dimanche euthanasie.jpg«De l'euthanasie pure et simple!» c'est la réaction de Philippe Barraud aux propos de Christophe Darbellay dans le Matin Dimanche sur le coût de la fin de vie. Le publiciste cite le président du PDC suisse dans son blog Commentaires: «Certains pays comme la Scandinavie disposent de critères médicaux et éthiques pour prendre ce genre de décisions.»

    «La Scandinavie n’est pas un pays, commence par répondre Philippe Barraud. Mais, poursuit le publiciste, certains pays du Nord, y compris la Grande-Bretagne, appliquent des critères économiques et statistiques littéralement meurtriers pour les personnes de plus de 75 ans, puisque les soins, dialyses et autres opérations leur sont par principe refusés, à moins qu’ils ne puissent les payer. C’est de l’euthanasie pure et simple...» Vraiment?

    Sur un ton tout aussi définitif, Alain Hubler écrit sur son blog:  «Si chacun a le droit de se poser la question de la souffrance, de la vie à tout prix, de la fin, de la vie et de la mort du point de vue éthique, cela me paraît parfaitement scandaleux de se la poser dans une optique économique. En effet, s’il y a bien un domaine où il est difficile d’abuser – la théorie des « abus » est tellement à la mode – c’est dans mort.»

    Et la naissance, ajouterais-je, cher blogueur, le début de la vie, frappé des mêmes inconnus du fait des progrès incessants de la médecine? Fin et début n'ont pas fini de poser des questions éthiques et économiques qui s'ajoutent à celles toujours irrésolues des fins et des origines de la vie...

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  • La Romandie n'existe pas!

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    suisse romande.pngLa Suisse romande n'existe pas. Pas plus que l'Occident ou le Bonheur. Mais pour nombre de Romands, cette absence de réalité politique est un manque. Ils en font donc une quête, la quête d'un pays, d'un chez soi, d'une identité: comme si être suisse était pour un Romand inconfortable, incongru, inconcevable même. On n'ose plus trop être européen - l'ogre fabriqué de l'administration bruxelloise a fait son oeuvre - ou alors seulement comme on peut être occidental. Dans l'idéal. Alors on reste genevois ou vaudois ou jurassien ou valaisan. Mais le monde a grandi,  le village planétaire est peu ou prou une réalité.

    La semaine dernière un hebdo créé par un éditeur alémanique a remis le couvert pour la cinquième fois: les cent personnalités qui font la Suisse romande. Et de triturer le rêve l'espace d'un jour. A coups d'indicateurs économiques, de discours. Nous serions de ce côté-ci de la Sarine, pour une fois, les bons élèves. Et serions même face à la crise "mieux armés que les Alémaniques". On veut bien le croire. La méthode Coué a vu sa valeur exploser à mesure que dégringolaient les cotations boursières.

    Quant à la Romandie, elle continue de faire rêver ceux qui sont frappés du syndrome de Gulliver, comme l'explique François Chérix, dans un ouvrage un peu laborieux emballé dans une couverture rouge.

    Au fait, quel seraient le drapeau, les couleurs, l'hymne de ce non pays romand?

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