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  • Sarkozy, maire du grand pari(s), Couchepin syndic de la grande jeune ève?

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    grand pari(s) avec porjet agglo texte.pngParis vaut bien une messe, mais pas Genève. C'est ainsi que le protestant Henri IV renonça à son église pour monter sur le trône de France. Il se fit néanmoins le protecteur sourcilleux des Genevois.

    Genève ne vaut pas une messe, de l'avis du moins du PDC local, qui a récemment refusé de se pacser le temps d'une élection, celle du Grand Conseil, avec le Parti évangélique, parti qui pourtant à Berne fait partie du groupe démocrate-chrétien. N'épiloguons pas sur ses querelles de chapelle.

    Hier, le roi Sarkozy a lancé son grand pari(s), un jeu de lettres comme les Français les aiment, pour faire de la vile lumière "une capitale de la création et des arts". 35 milliards d'euros pour financer les plus grands travaux d'infrastructure en Île-de-France depuis la crétion du RER dans les années 1960.

    Ainsi va la France, les présidents laissent des tracent dans la géographie métropolitaine. Mitterrand fut maire bâtisseur, Sarkozy se veut maire urbaniste. A grands coups (coûts) de métros automatiques et de TGV (comme le montre le plan ci-contre avec à l'échelle la région genevoise). Les architectes eux rêvent d'une ville en vert.

    Et Couchepin, sera-t-il syndic de la grande jeune ève?

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  • Inauguration dans le PAV carougeois

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    balestra Michel cause.jpgLe record mondial de la raclette en une heure n'a pas été atteint hier soir au bout de la rue Baylon, où deux géants locaux du déménagements ont agrandi leurs locaux. Trop impressionnés sans doute par l'empilement des conteneurs - des blancs français, des bruns polonais, des bleus chinois, tous acquis d'occasion - et par leur conversation, les invités de Balestrafic SA n'ont pas assez encouragé le racleur de la cave valaisanne. Ce n'est que partie remise. L'objectif est ambitieux: 3600 raclettes à l'heure, une par seconde.

    Pas candidats au Guiness Book (ni au Conseil d'Etat d'ailleurs), mais plus prompts à s'adapter à l'évolution du marché du déménagement, les maîtres des lieux, Michel Balestra et Didier Genecand, ont présenté avec une certaine fierté leur nouvelle halle de stockage de containers, devant un parterre d'amis, de clients et d'employés. Peu de pipoles, peu de politiques. Pourtant la construction trône en plein dans le PAV, à deux pas de la future gare du CEVA du Bachet, entre les tours de Carouge et le stade de Genève, où le Conseil d'Etat rêve de construire la Genève de demain... [Pour voir la vidéo, cliquez Lire la suite]

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  • Pour une démocratie bornée

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    coureurs grecs.jpg"Imaginons une bio-Constitution pour servir la planète" C'est le titre du propos que tient ce matin dans Le Monde Dominique Bourg, professeur de philosophie à Lausanne. Borner la démocratie est une question de survie de l'espèce écrit-il dans le cahier que le quotidien consacre à La République des idées. "Le cosmos antique bornait les désirs et les possibilités d'action des citoyens grecs. la démocratie moderne est en revanche inséparable des possibilités en apparence infinies de la puissance des technologies et du marché".

    La démocratie à venir doit donc résoudre la fin des ressources. Nous avons du pétrole pour 100 ans au mieux, de l'or du palladium de l'argent pour 15 ans, du plomb, du cuivre, du zinc pour 30 ans peut-être, note Dominique Bourg qui en croit pas au progrès infini et cite plutôt la fin de la civilisation Maya. Bref il nous faut inventer un régime politique qui borne le pouvoir des individus par un autre pouvoir collectif qui ne peut être le pouvoir anonyme du marché.

    D'où l'idée de créer un bicaméralisme, où la "chambre haute serait destinée à légiférer exclusivement au sujet des grands enjeux". Un nouvel élan pour le Conseil des Etats. Fonctionner comme un frein à l'action "toujours plus", "toujours mieux", qui saisit la politique comme si la démocratie était à l'image d'un supermarché où les droits seraient offerts sans limite et quasi gratuitement. Faut-il, ose le professeur de l'UNIL, transformer la fonction présidentielle en garant à long terme de la survie de l'espèce.

    Mais qui élirait ce dictateur éclairé? Et la prospérité durable n'est-elle pas déjà inscrite dans toutes les constitutions du monde?

    PS: La République des idées est organisée à Grenoble du 8 au 10 mai. Impossible d'y aller en train depuis Genève. A quand un axe Bâle Genève Grenoble? Pas tant que l'horizon ferroviaire genevois se borne de Cornavin à Annemasse!