Paris vaut bien une messe, mais pas Genève. C'est ainsi que le protestant Henri IV renonça à son église pour monter sur le trône de France. Il se fit néanmoins le protecteur sourcilleux des Genevois.
Genève ne vaut pas une messe, de l'avis du moins du PDC local, qui a récemment refusé de se pacser le temps d'une élection, celle du Grand Conseil, avec le Parti évangélique, parti qui pourtant à Berne fait partie du groupe démocrate-chrétien. N'épiloguons pas sur ses querelles de chapelle.
Hier, le roi Sarkozy a lancé son grand pari(s), un jeu de lettres comme les Français les aiment, pour faire de la vile lumière "une capitale de la création et des arts". 35 milliards d'euros pour financer les plus grands travaux d'infrastructure en Île-de-France depuis la crétion du RER dans les années 1960.
Ainsi va la France, les présidents laissent des tracent dans la géographie métropolitaine. Mitterrand fut maire bâtisseur, Sarkozy se veut maire urbaniste. A grands coups (coûts) de métros automatiques et de TGV (comme le montre le plan ci-contre avec à l'échelle la région genevoise). Les architectes eux rêvent d'une ville en vert.
Et Couchepin, sera-t-il syndic de la grande jeune ève?