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  • Troisième journée au Salon du livre: les lecteurs à l'oeuvre

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    Une audience honnête cet après-midi sur  le stand de la Tribune. Après la dictée, lue par ma consoeur Françoise Nydegger, j'ai présenté en direct l'édition en cours de la Tribune de ce samedi. C'est la première fois que le système éditorial s'affiche sous les yeux un peu médusé du public. Tiens la page Evénement vient de changer. L'observation en ligne du travail de mes confrères de la rue des Rois captive mes spectateurs. La page relate le disparition de l'humoriste Bernard Haller. Les photos s'affichent, le texte paraît. Magie de l'électronique. J'enchaîne aussitôt avec l'offre de l'e-paper que tout abonné peut mettre en oeuvre gratuitement où qu'il se trouve dans le monde.

    L'actu en direct, c'est aussi d'être un baratineur sur le stand d'un salon.

    "La Tribune est truffée de fautes!" La question qui tue. J'explique le stress, les nouvelles qu'il faut remanier, vérifier, contrôler. Je dis aussi que les journalistes sont le fidèle reflet de la société genevoise... Je dis encore qu'un journaliste curieux, rapide, tenace, courageux, pertinent, informé n'est pas toujours un as de l'orthographe et de la syntaxe, que les filtres sont parfois défaillants, que le journal est périssable. Rien de bien convainquant.

    Une heure plus tard, en lambinant dans le bouchon de l'autoroute de Vernier, je me dis: Et si nous ouvrions notre système éditorial aux lecteurs. peut-être que certains seraient prêts à nous donner un coup de main pour chasser les coquilles et les imperfections. Au fond, c'est ainsi que Wikipedia fonctionne. A suivre et à demain, dès 15h30!

  • L'édition de la Tribune en direct du Salon du livre

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    salon du livre photo j romain.jpgça faisait quelque temps déjà que j'avais envie de présenter l'édition de la Tribune à nos lecteurs. Quelques clics et hop vous êtes plongés au coeur du système rédactionnel de la Tribune. On voit donc à chaque instant les pages se composer, les blocs articles s'emplir de signes, les blocs photos afficher leur image. Titres et légendes sont peaufinés. En alternance je présente le site internet de la TG. Les nouvelles de l'heure sont commentées. Hier c'était un accident mortel et l'assemblée de l'AVIVO, aujourd'hui c'est le déraillement d'un train à Cornavin, heureusement sans gravité. Plusieurs visages connus. Quelques blogueurs de la Tribune ou indépendant, tel Jean Romain qui me prend en photo et m'installe sur son site.

    Les blogs éveillent la curiosité du public. Qui osera s'approprier la révolution de l'édition gratuite?... Aujourd'hui trois blogs méritent un détour.

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  • Ecuyer content, Mouhanna bougon et Grobet mauvais joueur

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    René Ecuyer était bien content hier de la décision de l'AVIVO de renoncer au Grand Conseil. "Nous ne sommes pas un parti politique, nous déclare l'ancien secrétaire général du Parti du Travail. Et la rue nous a suffi pour faire aboutir nos revendications." L'ancien président du Cartel intersyndical des fonctionnaires et actuel président de l'AVIVO se dit pour sa part "pas déçu" par l'issue du scrutin des quelque 300 membres - sur les 14'000 que revendiquent le cartel des rentiers - entassés dans la petite salle de la Maison du peuple de Plainpalais, rue de Carouge.

    Quant à l'ancien président du Conseil d'Etat socialiste, recyclé indépendant et désormais retraité AVIVO, il donne dans l'amertume. "Invité en direct, ce matin, du « 7-8 » de Pascal Décaillet, sur Radio Cité, Christian Grobet a estimé que cette Assemblée était « pipée ». M. Grobet note qu’il y a eu mobilisation concertée d’autres partis politiques pour infiltrer la salle. « Des gens de Solidarités, du Parti du Travail, des socialistes, des radicaux… On a vu, à l’arrière de la salle, des gens très connus dans un certain nombre de partis… Plusieurs formations politiques ont suscité une présence bien organisée ».

    Et lui, quand il a passé des socialos à l'extrême gauche, n'a-t-il pas fait de l'entrisme?