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  • Faire poutzer les élèves?

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    putz.jpg"Pour faire des économies, la ville d'Hildesheim, en Allemagne, a décidé que les écoliers passeraient désormais le balai dans les classes". C'est le gros titre de la page 3 du Monde dans son édition du 31 mars. Polémique ponctue le quotidien parisien.

    La polémique viendra-t-elle du fait de se serrer la ceinture ou du retour d'une discipline concourrant à l'instruction publique? Les deux sans doute mon capitaine. La riche canton de Genève et ses communes qui engrangent des millions à ne plus savoir qu'en faire - nombre d'entre elles thésaurisent scandaleusement - ne sont pas dans l'état d'imposer ce genre de service aux élèves.

    Au risque de passer pour un barbon, je m'en désole. Si les règles sont claires et les élèves rémunérés individuellement et collectivement, je pense que des activités de nettoyage, comme de sécurité ou de médiation feraient du bien.

  • Montée à Jérusalem: la laïcité en question

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    fête des rameaux.jpgEntre onze heures et midi le dimanche des Rameaux la météo résume le temps de l'année. Un vieux dicton que me rappelait ma grand mère quand elle ramenait des brassées de buis coupé dans le petit bois du voisin. Depuis j'observe le ciel de ce dimanche d'un regard mi intrigué mi curieux de cette trace d'animisme qui forgeait encore le vécu de nos ancêtres naguère.

    Un jour avant cette fête religieuse qu'une infime minorité de Genevois honorera de sa présence, le très laîc Département de l'Instruction publique rouvre le dossier chaud de la religion à l'école. "Quelle place pour les questions religieuses dans l'école laïque?" sera le thème d'un débat que les courageux citoyens - seront-ils plus nombreux que les chrétiens - convoqué en l'auditoire Jean Piaget d'Uni-Dufour ce samedi 4 avril de 9h30 à 12h.

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  • Mais que fait donc la police?!

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    levée de corps.pngQuel est le pire travail d'un policier? La question est d'actualité, à l'heure où la publication du prix de revient pour l'Etat d'un simple agent rallume la polémique. C'est la publication récente du rapport Anoni et surtout celle du rapport de la Cour des comptes qui braquent le projecteur sur les mécanismes complexes de la rémunération de la police. Sur son blog, le député Pierre Weiss mène la charge, tandis que sur le sien le président de l'Union du personnel du Corps de police Walter Schlechten réplique coup pour coup. Le Conseil d'Etat reste coi prenant le risque d'être complice d'un Laurent Moutinot qui compte les mois qui le séparent de son terme au gouvernement sans gloire.

    Que que fait donc la police? Il faut pour le savoir ouvrir un autre bréviaire que les deux rapports cités. Un ouvrage paru il y a un an bientôt chez Labor et Fides, qui ne s'affiche donc plus ostensiblement sur les gondoles des libraires. Sa mise est toute de pudeur, de misère, de prière presque. Il nous a fallu, hier chez Payot Chantepoulet - c'est un fait - le quémander au sous-sol. Il conte, cet ouvrage singulier, les derniers pas des hommes déjà froids avant que les Pompes funèbres les portent en leur ultime demeure, six pieds sous terre, ou ne les réduisent en cendres au crématoire de Saint-Georges. A moins de ne pas être retrouvés et d'échapper ainsi aux policiers, à ces inspecteurs en particulier, qui, cinq au six semaines par an, sont commis aux "Levées de corps".

    Près d'une par jour à Genève.

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