"Pour faire des économies, la ville d'Hildesheim, en Allemagne, a décidé que les écoliers passeraient désormais le balai dans les classes". C'est le gros titre de la page 3 du Monde dans son édition du 31 mars. Polémique ponctue le quotidien parisien.
La polémique viendra-t-elle du fait de se serrer la ceinture ou du retour d'une discipline concourrant à l'instruction publique? Les deux sans doute mon capitaine. La riche canton de Genève et ses communes qui engrangent des millions à ne plus savoir qu'en faire - nombre d'entre elles thésaurisent scandaleusement - ne sont pas dans l'état d'imposer ce genre de service aux élèves.
Au risque de passer pour un barbon, je m'en désole. Si les règles sont claires et les élèves rémunérés individuellement et collectivement, je pense que des activités de nettoyage, comme de sécurité ou de médiation feraient du bien.
Entre onze heures et midi le dimanche des Rameaux la météo résume le temps de l'année. Un vieux dicton que me rappelait ma grand mère quand elle ramenait des brassées de buis coupé dans le petit bois du voisin. Depuis j'observe le ciel de ce dimanche d'un regard mi intrigué mi curieux de cette trace d'animisme qui forgeait encore le vécu de nos ancêtres naguère.