Il faut l'écouter pour le croire. L'entretien que sainte Adèle (Thorens) a accordé ce jour de la Pentecôte sur le coup d'une heure à notre radio nationale est un parfait exemple de poncifs vert(ueux), un véritable cathéchisme écolo en dix commandements qu'aucune Eglise - même pas la protestante qui fêtait ce matin les 500 ans de son créateur, en grandes pompes et en eurovision, à Saint-Pierre de Genève - n'ose proposer.
Un tissu de pensée unique que le discours de la conseillère nationale, un jus de crâne d'oiseau des îles, une piquette de méninges hors sol. Et je ne parle pas de la journaliste qui a manqué la question qui tue: dites-nous Adèle, aimez vous les humains? Au fond, si la Nature ne les avait pas créé par hasard, rien des malheurs que vous décrivez ne serait arrivé!
Ainsi vont les Verts, à dénoncer le modernisme, né avec le christianisme (?), glorifié par le père Descartes et les libéraux (évidemment, les marxistes, c'est bien connu sont de doux écolos).
Mais heureusement, les Verts sont descendus de la planète Vénus ou de la pome d'Eve, comme on voudra. Et leurs bonnes pratiques vont se papillonner sur le nord de la planète comme des fées clochettes. Mâtinée de solidarité, de restect et d'un zeste de décroissance (il faudra bien tout de même produire l'énergie qui fait avancer les trams publics), la vie à venir sera comme un paradis.
Certes conclut notre ingénue, il faut encore que les politiciens - caste dont la Vaudoise ne fait pas partie - veuillent bien appliqer durablement les précepte de la sainte écologie et non se contenter d'en faire des slogans électoraux.
Au fond, les Verts adorent la déflation qui s'annonce et l'austérité tout calvinienne qui va avec.