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  • Les bonnes vérités de Daniel Vasella

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    Vasella noir blanc officielle.pngLe patron de Novartis est la cible des policitens populiste, des envieux, des coupeurs de tête qui dépassent. Daniel Vasella est le patron le mieux payé de Suisse. Plutôt que de cacher sa réussite sous la cendre, il rayonne tout heureux de son succès. Pire il a le culot de justifier son salaire multimillionnaire. De quoi concentrer sur sa modeste personne toute la rancoeur des Suisses qui voient impuissans la crise tailler en pièces leur bas de laine.

    Dans une interview puiblié dans le numéro 267 de Bilan, dont la couverture dorée est une insulte aux gagne-petits, le patron-le-mieux-payé-de-Suisse défend son biftèque, comme un simple salarié. Ses arguments ne sont pas à prendre à la légère.

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  • Le James Fazy d'aujourd'hui s'appelle...

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    La nouvelle était attendue certes. Des articles de journaux l'ont largement expliquée ces derniers jours. N'empêche que, pour les Genevois, la date est historique. Le jour même où ils commémorent l'Escalade, des murailles invisibles tombent tout autour de la Suisse. La libre circulation des personnes est une complète réalité en Europe, enfin pour être précis dans cet espace Schengen du nom de la ville où ces accords ont vu le jour.

    Quel est l'homme politique qui peut en tirer profit? Qui est le James Fazy du XXIe siècle, tel le leader radical dès 1849, flanqué d'un Guillaume Henr Dufour libre de toute CMNS, détruisait les remparts de la ville de Genève et donnait à la cité assiégée une gigantesque respiration urbaine?

    Point de poussière, point de gravas aujourd'hui, qui au XIXe siècle ont comblé les fossés et offert à Genève l'immense avantage de construire autour de la cité une ville moderne, dense, ouvrière, animée de jour comme de nuit. A cent lieux des cités dortoirs qu'un siècle plus tard des architectes en chambre et des promoteurs ont conçu en pleine campagne et que, 40 ans plus tard, les édiles ont toujours tant de peine à faire fonctionner comme de vraies villes.

     

  • La politique suisse, c'est comme le curling!

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    curling.jpgQuelle précision! Quelle ajustement! L'élection d'un conseiller fédéral est une belle oeuvre. J'hésite en l'art et le sport. Au fond, ça ressemble beaucoup au curling. Des lambdas emmitouflés et hésitants sur ce parquet glissant lancent des pierres rondes, lisses, grises. Quelques coéquipiers chauffent la glace à coup de balais. La pierre vire imperceptiblement et vient toquer l'ennemi juste sous le bon angle pour l'éjecter de la cible. Toc! A peine une clameur et une claque dans le dos. Vite il faut jouer la suivante. je vise, je lance, je glisse, j'accompagne la pierre du regard et de la main. Et les balais frottent, frottent la glace. Toc! Ouwèèè! C'est comme ça, la politique à Berne. Même les femmes le pratique.