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Les bonnes vérités de Daniel Vasella

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Vasella noir blanc officielle.pngLe patron de Novartis est la cible des policitens populiste, des envieux, des coupeurs de tête qui dépassent. Daniel Vasella est le patron le mieux payé de Suisse. Plutôt que de cacher sa réussite sous la cendre, il rayonne tout heureux de son succès. Pire il a le culot de justifier son salaire multimillionnaire. De quoi concentrer sur sa modeste personne toute la rancoeur des Suisses qui voient impuissans la crise tailler en pièces leur bas de laine.

Dans une interview puiblié dans le numéro 267 de Bilan, dont la couverture dorée est une insulte aux gagne-petits, le patron-le-mieux-payé-de-Suisse défend son biftèque, comme un simple salarié. Ses arguments ne sont pas à prendre à la légère.

"En Suisse, nous avons toujours eu de très grandes fortunes. Il y a beaucoup de milliardaires. Cela dérange très peu de monde. Est-ce plus juste d'hériter de beaucoup que de gagner beaucoup? On accepte mieux l'héritage car ce système fonctionne depuis des centaines d'années, alors que les hauts salaires ne sont pas monnaie courante depuis très longtemps." Daniel Vasella est entré dans le classement des 300 plus riches comme Federer. "C'est intéressant, remarque-t-il, il y a quelques années, on ne pouvait être riche que par héritage ou en devenant entrepreneur et capitaliste. Aujourd'hui le classement contient aussi des salariés". 

A quand un impôt fédéral sur l'héritage?

Commentaires

  • Cela est compréhensible puisque diriger un loboratoire pharmaceutique ça rapporte BEAUCOUP. Imaginez-vous des centaines de million d'individus qui ingurgitent ces produits prescrits par leurs médecins traitants, qui se font les agents de ces labos. leurs profits dépassent le budget d'un pays comme la France,

  • Merci, JFMabut, de nous rapporter cet interview.
    La froideur de Daniel Vasella pour justifier son "salaire" est glacial et glaçante. Je me demande s'il a encore conscience de faire partie d'une humanité dont les individus sont faits de chair et d'os tout comme lui, d'une sensibilité qu'il aurait tout à envier et qui savent gérer leur autonomie bien mieux que lui. Effectivement, DV ne gagne que parce qu'il peut s'appuyer sur le travail de milliers d'employés.
    En fait, il n'est que la marionnette de tout un système qui a crée une pareille incohérence dans la société.
    Le jour où les malades récupéreront leur autonomie pour gérer leur santé, un tel monde n'aura plus sur qui se construire et devra enfin considérer à quel point il a pris au sérieux son château de cartes pour adultes.

  • C'est quand même triste que nos riches oublient les leçon de l'histoire qui nous rappelle que la progressivité de l'impot et l'impot successoral est une forme d'assurance pour que leur descendance ne se retrouvent pas sur l'échafaud ...

  • Bonsoir à vous
    Juste vous demander une faveur.. en vous disant aussi bravo pour vos notes
    Je sais l'importance médiatique des blogs politiques, mais serait-il possible de placer mon blog dans la catégorie des blogs "invités" dessous ou dessus le blog de Vermont (l'art pour tous )
    Je pense maintenant faire partie des fidèles participant à votre magnifique initiative.
    Qu'en pensez vous ?
    Merci encore et bien cordialement
    A Gegout

  • S'il est incontestable que Monsieur Vasella a certainement plus de mérite que certains autres hyper-riches, je ne vois pas dans sa réponse ne serait-ce que l'ombre d'un argument pour justifier qu'il gagne 600 fois plus que le moins bien payé de son entreprise.

    Pour l'exemple, voilà ce que gagne M.Vasella:

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    et voilà ce que gagne son employé lambda : x

  • Je pense que Monsieur Vasella a clairement exposé une situation. S'il est vrai que son revenu est très important, il ne l'est proportionnellement pas forcément plus que celui de la manufacture du coin. De plus, la grande majorité des salariés de Novartis sont très bien rémunérés aussi. Les propriétaires de Novartis, les gros actionnaires, sont également rémunérés, bien plus que ne l'est Monsieur Vasella en proportion du travail effectué. Eux n'ont fait qu'acheter des actions, des droits au bénéfices... Pourquoi cette forme de jalousie sur ces hauts revenus? Il ne vole personne.

  • Daniel Vasella ne vole peut-être personne (c'est encore à voir) mais il permet par exemple que soient utilisés des cobayes humains.

  • Je doute fortement qu'il ait ce pouvoir!

  • Google vous en dira plus.
    Il est aussi connu que lorsqu'il y a démesure dans une dimension, elle se propage dans d'autres encore.

  • Le débat est très bien posé par M. Vasella: est-ce plus honnête d'avoir hérité une fortune colossale ou d'avoir tapé dans un ballon ? N'y a-t-il pas un travail d'une responsabilité écrasante, d'un côté, et une promenande de santé, de l'autre ? On peut toujours méditer sur le montant des revenus, mais il faudrait tout de même que l'on implique dans la discussion aussi les people's du star-système. Or, là, plus personne et tous en admiration ! Enfin, chère Madame de Meuron, porter la suspicion sur la personne de M. Vasella ne fait pas avancer le débat, mais discrédite avant tout votre propre personne et votre argumentation.

  • @ Dixit.
    Il est bien plus facile de discréditer ma personne et mon argumentation - d'autant plus que vous vous cachez derrière un anonymat - plutôt que d'entrer dans le débat brûlant des cobayes humains, sujet encore bien tabou dans notre société, d'autant plus qu'il s'exerce surtout dans un autre continent.

  • Désolé , je crois que mon message parait un peu incongru et désuet face au sérieux du sujet Vasella qui remue votre blog.;! De plus , je fais partie des invités.. bonne journée à vous
    a Gegout

  • @Dixit
    "N'y a-t-il pas un travail d'une responsabilité écrasante, d'un côté ..."

    Parlons-en, de la responsabilité !
    Dîtes-moi seulement en quoi elle consiste, au juste ? Mis à part à engranger des salaires écrasants, et d'en rendre une toute petite partie lorsque la boîte coule, comme M.Ospel.

    Alors, en quoi consiste-t-elle ?

  • Une fois n'est pas coutume mais je suis d'accord avec Fufus. Les prises de risques, les soi-disant responsabilités des managers ne sont que du vent. Leur travail ne consiste même pas à être au courant de ce qui se passe dans la boîte qu'ils dirigent. D'ailleurs, il est choquant de les entendre parler de leur boulot : ils ne savent souvent pas en parler.

    Des voyous comme on en rencontre aussi dans le public comme dans le privé, à la différence près qu'on laisse croire à la population que dans le privé, il faut être rentable sinon on gicle (Tu parles, Charles!)... Or, des postes ficitifs et inutiles - parmi les mieux payés, cela va sans dire - on y en rencontre également.

    La rentabilité, la pérennité de la boîte, la réussite, ça ne sont que des faire-valoir pour les discours officiels! Ospel, devenu désormais le symbole de l'échec, de la perte et du gros pactole le prouve.

  • J'ai l'impression que certains n'ont pas la moindre idée de la façon dont une boîte doit être dirigée. Vous pensez que personne ne décide quel projet de recherche de médicament (dans le vas de Novartis) aura les crédits nécessaires?
    Il s'agit souvent de dizaines voir de centaines de millions! Alors qu'il n'y a souvent que quelques pour-cent des projets qui arrivent à terme avec un résultat exploitable. Le pour-cent de plus ou de moins qui peut faire une différence énorme dans les résultats de la compagnie est justement de la responsabilité de quelques personnes dont Daniel Vasella. A la fin dans chaque choix, ce n'est plus qu'une personne qui doit décider. Vous ne pensez pas non plus, si on parle de production, qu'il faut s'assurer que chaque poste de travail soit approvisionné en temps et en heure avec les matériaux nécessaires? Qu'il faut veiller à ce que les stocks ne soient ni trop importants ni trop faibles etc....C'est un boulot!
    Sans compter les problèmes juridiques, les brevets, les copies frauduleuses.
    Puis il y a les finances, dans une très grande entreprise qui a des sites dans plusieurs pays, il faut être capable de payer des salaires à temps en tenant comptes des différentes législations. Avoir toujours suffisamment d'argent sur les comptes pour que les factures soient payées au bon moment.
    Je m'arrête là!

  • Chère Madame de Meuron, traiter M. Vasella de voleur en puissance, probable ou supposé est indigne de ce blog. Au travers de sa personne, seriez-vous en train de viser l'ensemble du patronat ? Quant à la problématique des cobays humains, ce n'est pas le débat ici. Pour d'autres, quant vous aurez l'expérience d'avoir géré 10, 50, 100, 400 personnes, vous aurez peut-être une vague idée de ce que cela signifie d'être à la tête d'une multi-nationale, qui crée des richesses, pas seulement pour les dirigeants, mais aussi pour l'ensemble des employés et au profit de la prospérité de la population suisse. Allez donc voir du côté de l'Islande......

  • Ce n'est pas mon propos de remettre en cause le nombre de tâches à planifier et leurs complexités dans la gestion d'une entreprise de grande taille. Cela doit être un travail harassant et qui mérite d'être très bien payé.

    Le travail d'un patron de multinationale exige une grande responsabilité morale. De l'autre côté, ce même patron n'engage d'aucune façon sa responsabilité civile.

    Je ne dis pas que les grands patrons devraient engager leurs responsabilités civiles, mais plutôt qu'il faut être prudent quand on utilise le mot "responsabilité".

  • @dixit,
    je me demande bien en quoi je vous suis une "chère Madame...." ?!?
    Le patronat est un ensemble qu'il ne m'intéresse pas de viser car chaque patron a sa personnalité et sue sang et eau pour son entreprise de façon très différente d'un autre. En revanche, je discute de certains traits de caractère des patrons comme celui qui consiste à s'arroger certains droits tel celui de juger ce qui est digne ou ce qui sort du débat du blog de M. Mabut.
    Si le coeur du débat est le salaire hors du commun de M. Vasella, il est normal de se demander d'où provient une pareille somme. C'est ce qui est en train de se faire avec les banques, il est peut-être temps de l'appliquer aux Pharmas.
    Evidemment, parler de vol est vulgaire dans des entreprises où le système juridique est de béton. Toutefois, on peut se demander comment ss nomme le fait de prendre un brevet sur une plante thérapeutique alors que cette démarche prive les autochtones d'un projet humanitaire et d'un traitement dont ils auraient pu assumer le coût.
    Les cobayes humains participent aux activités rentables de Novartis donc il est tout-à-fait normal de les citer.
    vous avez sans doute de l'admiration pour M. Vasella qui est à la tête de je ne sais combien d'employés. Il s'appuie certainement sur beaucoup de collaborateurs alors que d'autres patrons doivent assumer bien plus de tâches par eux-mêmes. De toute façon M. Vasella n'a pas plus de 24h comme chacun donc son travail n'a pas une ampleur dans le temps comme son salaire en a dans les chiffres.

  • Je suis surprise que "salegueule" fasse un descriptif aussi propre en ordre du monde des entreprises. J'aurais apprécié qu'il mette sa "sale gueule" aussi dans ce qui a été mis de côté pour ne pas dire plus afin que la multinationale non seulement fonctionne, ce qui est juste, mais encore s'accroisse au maximum. A l'heure où nos ressources se limitent, il est étrange qu'on recherche encore à faire des bénéfices sans relation avec les modifications de la société.

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