Les bonnes vérités de Daniel Vasella (14/12/2008)

Vasella noir blanc officielle.pngLe patron de Novartis est la cible des policitens populiste, des envieux, des coupeurs de tête qui dépassent. Daniel Vasella est le patron le mieux payé de Suisse. Plutôt que de cacher sa réussite sous la cendre, il rayonne tout heureux de son succès. Pire il a le culot de justifier son salaire multimillionnaire. De quoi concentrer sur sa modeste personne toute la rancoeur des Suisses qui voient impuissans la crise tailler en pièces leur bas de laine.

Dans une interview puiblié dans le numéro 267 de Bilan, dont la couverture dorée est une insulte aux gagne-petits, le patron-le-mieux-payé-de-Suisse défend son biftèque, comme un simple salarié. Ses arguments ne sont pas à prendre à la légère.

"En Suisse, nous avons toujours eu de très grandes fortunes. Il y a beaucoup de milliardaires. Cela dérange très peu de monde. Est-ce plus juste d'hériter de beaucoup que de gagner beaucoup? On accepte mieux l'héritage car ce système fonctionne depuis des centaines d'années, alors que les hauts salaires ne sont pas monnaie courante depuis très longtemps." Daniel Vasella est entré dans le classement des 300 plus riches comme Federer. "C'est intéressant, remarque-t-il, il y a quelques années, on ne pouvait être riche que par héritage ou en devenant entrepreneur et capitaliste. Aujourd'hui le classement contient aussi des salariés". 

A quand un impôt fédéral sur l'héritage?

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