La liaison ferroviaire Cornavin Eaux-Vives Annemasse (CEVA) que les Genevois attendent depuis 1912 n’est pas sortie des complexes aiguillages juridiques dans lesquels les recours des opposants l’ont précipitée. Deux décisions donnent coup sur coup cette semaine raison aux autorités et aux opposants. Du côté des CFF, on compte les points. Et on n'est pas pressé de se mettre à l'heure du CEVA, du moins sur le site internet de la régie très en retard sur l'actualité du projet. Mais peut-être que le lien que je vous propose ne soit qu'une voie de garage.
Vu du Salève - Page 614
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Ceva: au tour du gouvernement de voir la vie en rose!
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Votations du 30 novembre: remboursez!
L'annulation de trois des onze objets soumis au peuple le 30 novembre est certes une péripétie clochemerlesque dû à la plume un peu leste d'un chargé de com dont le genre pullule autour des conseillers d'Etat. En ces temps, où la presse joue sa survie, jamais l'Etat n'a autant employé de communicateurs. Un peu comme le monde paysan qui se délite au même rythme que gonflent les effectifs des spécialistes en environnement cultivé et sauvage.
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Le Tribunal administratif, l'exécutif et les députés
Les autorités détestent le Tribunal administratif. C'est en effet dans la nature de cette juridiction que de casser les décisions de l'Exécutif lorsqu'il viole la loi. On attend donc avec intérêt les raisons qui ont conduit les juges à annuler la votation sur le Cycle d'Orientation du 30 novembre. Leurs considérants pourraient remettre en cause les textes produits par l'administration et sensés poser sans passion ni penchant les enjeux des votations. En l'occurrence, c'est la page 18 de la brochure officielle qui a mis le feu aux poudres et qui a été dénoncée par les partisans de l'initiative 134 et sanctionnée par le TA.