Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ceva: au tour du gouvernement de voir la vie en rose!

Imprimer

ceva et ceva sud.jpgLa liaison ferroviaire Cornavin Eaux-Vives Annemasse (CEVA) que les Genevois attendent depuis 1912 n’est pas sortie des complexes aiguillages juridiques dans lesquels les recours des opposants l’ont précipitée. Deux décisions donnent coup sur coup cette semaine raison aux autorités et aux opposants. Du côté des CFF, on compte les points. Et on n'est pas pressé de se mettre à l'heure du CEVA, du moins sur le site internet de la régie très en retard sur l'actualité du projet. Mais peut-être que le lien que je vous propose ne soit qu'une voie de garage.

Sur le plan politique, l'Office fédéral des transports a donné raison aux initiants, qui propose de construire de relier La Praille à Bossey au pied du Salève. Le Conseil d'Etat prétendait que le tracé des voies de chemin de fer relève de la Confédération. Pas du tout a répondu l'OFT. L'Office avait déjà déclaré dans le cas du tram de Meyrin que le canton peut proposer un nouveau tracé pour les raccordements ferroviaires subventionnés par la Confédération. Un point pour les opposants au CEVA! La Tribune s'en fait l'écho ce matin.

Cet après-midi, c'est le Conseil d'Etat qui crie victoire. Le Tribunal administratif fédéral a en effet déclaré irrecevable le recours de l’Association «Pour une meilleure mobilité franco-genevoise» (anciennement Association «Contre le Tracé de Carouge-Champel» (ACTCC)), qui conteste la liaison La Praille Eaux-Vives. Mais d'autres recours restent à traiter. En effet plusieurs des quelque 1700 oppositions de particuliers rejetées en mai 2008 par l’Office fédéral des transports font l'objet d'un recours devant le TAF. Le Conseil d'Etat espère que la juridication fédérale lèvera l'effet suspensif de ces recours au début de l'an prochain.

Les autorités cantonales ne seront toutefois pas au bout de leurs peines. Car, sept ans bientôt après le feu vert du Grand Conseil, le chantier ferroviaire du siècle n'est toujours pas ouvert. Sous peu, les autorités vont être forcées de présenter un crédit complémentaire pour tenir compte de l'inflation. La facture pourrait augmenter de quelque 20%, soit 200 millions de francs, moitié à charge du canton et moitié à charge de la Confédération. Une nouvelle occasion pour les opposants de lancer un référendum.

Les commentaires sont fermés.