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Vu du Salève - Page 301

  • Forfaits fiscaux: gauche-droite, gauche-droite, gauche...

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    forfaits contre projet.jpgIl y a une chose qui m'interpelle grave au lendemain de la votation genevoise du 30 novembre. Pourquoi diable, les Genevois ont-ils refusé le contre-projet à l'initiative sur les forfaits fiscaux? (ici les résultats)

    Et comment se fait-il que les arrondissements de droite ont plutôt voté pour réduire l'accès à ce privilège controversé, en acceptant de faire passer la dépense minimale taxée de 400'000 francs (nouveau seuil fédéral) à 600'000 francs, tandis que les arrondissement de gauche l'ont refusé? Le monde à l'envers. La carte publiée par le service des votations et élections (cliquer ci-contre pour l'agrandir) est criante à ce sujet. 

    Pourtant, qui veut le plus, en l'occurrence l'abolition des forfaits fiscaux, veut le moins, en l'occurrence le contre-projet qui promettait de durcir les conditions de son octroi, non?

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  • Défaite de Montebourg, défaite du Grand Genève?

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    forfaits fiscaux.jpgBons, mais pas bêtes, les Suisses! Les Zurichois avaient décidé de renoncer aux forfaits fiscaux. L'extrême-gauche du cru et les socialistes suisses, qui lui ont emboîté le pas, surfaient sur ce vote et expliquaient que l'abolition de l'impôt sur la dépense, accordé à quelques riches étrangers soucieux en migrant chez nous d'optimiser leur facture fiscale, ne coûterait pas grand chose aux collectivités suisses, faisant mine d'ignorer que deux tiers des budgets servent à financer le social, la formation et la santé. Mieux, un oui aurait, disaient-ils, montré notre vertu, si décriée sur le plan bancaire, en anticipant sur la prochaine exigence de Bruxelles.

    Il est vrai que les forfaits sont un peu la cerise sur le gâteau étatique, lequel est, en Suisse, l'un des plus petit des États de l'OCDE. Une cerise qui vaut un milliard, a calculé le ministre vaudois des Finances, qui additionne la TVA que paient nos forfaitaires sur la TVA. C'est peu en regard des quelque 190 milliards de francs que collectent et dépensent bon an mal an les communes, cantons et Confédération réunies du pays. Mais c'est toujours bon à prendre en ces temps où l'antienne des lendemains qui déchantent est le refrain préféré des gouvernements. Genève n'a pas fait cavalier seul. Le Canton s'est même payé le luxe, sous l'influence du bloc nationaliste (?) de refuser le durcissement de l'accès au forfait.  

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  • Une étoile quitte Genève... La faute à Dal Busco? La faute à Hodgers?

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    Philae et son bisou à la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko ont ému les foules, fait battre les cœurs, produit du rêve à tout va. Une autre étoile filante, bien genevoise celle-là - elle a fêté ses 150 ans cette année, a choisi cette année de se satelliser ailleurs. Oh, pas bien loin. A Mies, dans cette Terre Sainte qui lorgne plus Genève que Lausanne, mais qui paie tout de même ses impôts en pays de Vaud.

    Pourquoi cette migration, qui, s'il n'y avait cette frontière, ne ferait pas la une des journaux, a demandé le magazine Bilan. A quelques jours de la votation sur les forfaits fiscaux, le bimensuel dresse la liste des 350 plus riches de Suisse. La liste est lacunaire, avoue le nouveau réd en chef adjoint, Serge Guertchakov, des millionnaires plus rentiers qu'industrieux passent sans doute au travers du filet. Qu'importe notre étoile en fait partie.

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