Petite baisse certes, mais baisse tout de même. 32 millions selon un article lu dans la Tribune ce jeudi, un peu plus de 100 francs par habitant. Et pourquoi ça? Parce que, est-il détaillé, notre facture d'eau va augmenter de 15 à 18 % des le 1er janvier 2015, une hausse rendue obligatoire par la Berne fédérale et nécessaire pour couvrir le coût complet de l'eau de son captage dans le lac à sa restitution épurée dans le Rhône. Or le réseau des égouts étaient jusqu'à présent largement payé par les communes. Dorénavant le coût sera facturé avec l'eau consommée. Conséquence les communes vont économiser 32 millions et donc réduire les impôts d'autan.
C'est parfaitement clair et écologiquement sans faille, puisque le principe du pollueur payeur est un des dix commandements de la société durable. Sauf que...
Vu du Salève - Page 302
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Les communes vont baisser les impots... Enfin devraient
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Une tablette pour chaque élève. Investissons 10% de ce qu'on bétonne!
Pierre Jenni, patron d'une entreprise de taxis et ex-candidat au Conseil d'Etat genevois, a publié un commentaire bien intéressant sous un de mes derniers billets (Y a-t-il un tweetprof dans la classe?). J'y évoquais cette alternative: plutôt que de prévoir des budgets pour couler du béton et fabriquer des écoles et des collèges à un demi-million de francs la classe, on pourrait (devrait), comme le % Migros ou des fonds de décoration ou d'art contemporain qui fleurissent dans chaque commune comme au canton, créer et alimenter un fonds informatique.
Exemple le CO de la Florence, qui a été entièrement rénové pour 41 millions de francs, aurait permis de dégager 400'000 francs, de quoi équiper chaque élève d'une tablette. Imaginons ce qu'on pourrait faire avec 10% de la somme investie dans les murs...
A noter que plusieurs communes, qui sans doute ne savent pas comment dépenser leurs excédents de revenus, subventionnent l'acquisition de bicyclettes électriques... et qu'on subventionne grassement les transports publics...
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Sur nos monts quand le soleil...
Les Suisses ont vibré dimanche à l'exploit de leur icône nationale qui a finalement daigné jouer en équipe. Ayant ravi tous les autres trophées, il lui restait un dernier, la coupe Davis, à accrocher à son plastron, tels ces généraux d'empire couverts de médailles. C'est fait. La lutte fut belle. Celle du second surtout, Wawrinka qui le voulait ce saladier d'argent sans doute autant sinon plus que l'étoile Rog.
"On est des champions, on est des champiooonnnns, chantent les fans heureux de grappiller des bribes de bonheur. Point de sang sur le terrain, point de dopage, point d'esclaves, point de rapines. Dans la longue histoire des trophées et des triomphes, des vainqueurs et des vaincus, on dira que le sports remplace avantageusement la guerre.
Point d'hymne national non plus cet après-midi à Lausanne. Des applaudissements chaleureux, des mercis tout plein, des incroyables à la louche. La messe est dite. Une belle fondue moitié moitié.