Bardonnex, j'y habite. Plan-les-Ouates aussi. Impossible? Impossible, seulement pour ceux qui ont accepté la séparation de ces deux communes. Pour ma part je ne l'accepte pas. Je rêve qu'un jour les gens d'ici liront la Constitution genevoise et se convaincront que l'union des communes est l'avenir du canton, lequel a besoin d'institutions publiques fortes, professionnelles, taillées à la dimension du XXIe siècle, celui du monde qu'on traverse en 24 heures et même instantanément sur les réseaux, alors qu'en 24 heures, on ne parcourait guère plus de 100 à 150 km en 1851, quand le divorce survint.
Ce qui m'attriste ce lundi c'est de constater, à la lecture de la Tribune, que mes deux communes chéries se fourvoyent dans des investissements insensés. Bardonnex va décider ce mardi de dépenser 2,3 millions pour rénover une grange de la ferme de Compesières en ruines depuis des années et plus 9,8 millions dans la construction d'un bâtiment artisanal. Plan-les-Ouates, qui roule sur l'or et ne sait manifestement plus quoi faire de ses millions, va en mettre un, peut-être deux, au rachat et à la rénovation de la distillerie de Saconnex d'Arve.