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La croissance, le fou et l'économiste

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"Celui qui croit à une croissance exponentielle infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste". C'est en butinant sur Lieu-commun, un groupe sur Google+ où publie entre autres un des fins blogueurs politiques genevois, François Brutsch, que j'ai relu hier cette phrase. Certains la balancent comme dans la conversation, ce qui a pour effet de tuer le débat en disqualifiant une pensée, celle des économistes, de la croissance, de la croyance trois œuvres du diable s'il existait à leurs yeux.

J'ai trouvé une réponse bien pertinente, celle de l'économiste Alexandre Delaigue, qui veut expliquer l'économie à sa mère, ce qui est une bien louable entreprise. Elle démontre que l'important n'est pas la croissance, mais son alimentation par l'innovation et la découverte. J'en partage donc le lien - La croissance, vers l'infini, et au-delà - sacrifiant ainsi au premier commandement de cette merveille dixième merveille du monde, celle de cette église informelle qu'est le Net, qui, sans faire religion, relie les hommes sans frontières.

Commentaires

  • "le problème n'est pas l'épuisement d'une ressource, mais l'absence d'idée d'un mécanisme social permettant d'éviter les catastrophes que cela pourrait causer. Les limites de la croissance sont intellectuelles, pas physiques."
    Mouais.
    Sauf que l'augmentation de la population est plus qu'exponentielle et on ne peut plus physique. Expliquez-moi quel mécanisme social pourrait réguler une telle explosion.
    1800 1 milliard d'habitants
    2014 7 milliards
    2050 9 milliards
    2100 11 milliards
    En l'espace de 300 petites années, ce qui n'est rien à l'échelle de l'histoire des hommes sur cette planète, nous aurons pratiquement décuplé.
    Alors à moins d'un séisme d'envergure, genre l'arche de Noé, ou un Ebola ravageur, la projection semble inéluctable.
    La réponse de Alexandre Delaigue est donc bien une réponse d'économiste qui se débarasse facilement de certains paramètres incontournables qui ne sont pas juste des projections intellectuelles ou des phantasmes écologiques absurdes mais bien des réalités physiques dans un monde physique limité.

  • Je serais ravi de comprendre un jour pourquoi certains blogueurs, souvent journalistes, se contentent de lancer une idée sans assumer la suite de la discussion. Avez-vous peur d'en dire trop, de vous dévoiler plus, de mettre en péril votre devoir si théorique de neutralité ?
    Je trouve que c'est un manque de respect pour ceux qui prennent la peine de vous lire et de commenter vos contributions de les laisser ainsi en plan, tel un voyeur qui prend son pied dans son coin sans se mouiller.

  • @ M Jenni.
    Permettez-moi de compléter votre commentaire en ajoutant la corrélation entre l'augmentation exponentielle de la population et la diminution non moins exponentielle des espèces vivantes et végétales.

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