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Politique - Page 46

  • Syriza, Podemos, Cinque Stelle, MCG

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    Syriza, Podemos, Cinque Stelle, MCG... Ils ne prendront pas tout le pouvoir, mais une part suffisante pour en être. Soit comme leader d'une coalition gouvernementale, soit comme partenaire d'une alliance plus large et plus instable, soit comme vecteur de citoyens apeurés qu'on n'écoute pas. Ce 25 janvier, la Grèce, berceau de la démocratie (dont les femmes, les serfs, esclaves et autres étrangers étaient exclus), donnera vraisemblablement le premier rôle au parti de gauche Syriza.

    En Espagne, Podemos a de grandes ambitions dans un pays qui entre dans un marathon électoral avec des régionales, des municipales et des nationales en décembre. En Italie,  l'éclat de Cinque Stelle a, semble-t-il, déjà pali. Tous ces mouvements sont très dépendants d'un leader charismatique. Cependant, leur fond commerce, fait de mécontentement, de désillusion, de défiance à l'égard des institutions du jeu démocratique, y compris les médias, demeure.

    Pegida en Allemagne en donne un autre exemple. Le mouvement des "Europeens patriotes contre l'islamisation des pays du soleil couchant" http://fr.m.wikipedia.org/wiki/PEGIDA deviendra-t-il un parti? Trop tôt pour le dire. La citoyenne Merkel vien d'être réélue et conduit une grande coalition, dont seule l'Allemagne et la Suisse connaissent le secret de la durabilité. Rien à voir avec la cohabitation à la française. 

    Et le MCG, que vient-il faire là me direz-vous?

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  • Une erreur à ne pas commettre

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    Capture d’écran 2015-01-24 à 14.34.26.pngLes institutions politiques suisses sont comme les montres mécaniques qui font la fierté de notre beau et petit pays. Elles sont à complications multiples. Prenez nos chères communes, berceau de la démocratie comme on les chante d'ordinaire au Premier Août, creuset du vivre ensemble, espace d'apprentissage de nos gouvernants, bref rien que de belles institutions qu'il serait fou de vouloir faire disparaître...

    Sauf que la réalité comme d'habitude contredit les discours. Si les grandes communes peuvent à l'occasion produire de bons conseillers d'Etat, ce n'est pas ipso facto une garantie de qualité ni d'efficacité. Bien des magistrats ont laissé leur nom dans l'histoire des cantons sans passer par la case commune...

    La commune, berceau de la démocratie, à l'égal de l'agora grecque antique, ne l'est plus ou mal dès que la population dépasse quelques centaines d'habitants... sauf qu'elle est le seul lieu, où les étrangers établis depuis plus d'un lustre sont des citoyens de troisième zone, mais des citoyens électeurs tout de même.

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  • The Economist vote l'initiative des Verts libéraux

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    image.jpgLe 8 mars prochain, les Suisses auront l'opportunité de manifester une fois de plus que leur pays est un laboratoire politique dont les autres nations devraient davantage s'inspirer. Un fédéralisme poussé, la démocratie directe, mais aussi la taxe sur les poids lourds, la politique agricole *. Le 8 mars, le petit parti des Verts libéraux invite les Suisses à faire un grand saut dans l'inconnu en supprimant le plus gros impôt de la Confédération, la TVA, et en le remplaçant par un impôt sur l'énergie. 

    Et bien, je lis ce matin dans l'édition du 17 janvier, qui s'est téléchargée automatiquement sur mon iPad, que le célèbre magazine anglais est pour une taxe sur le carbone. La chute historique des prix du pétrole et l'abondance du gaz qui va maintenir les prix de ces énergies fossiles bas doivent inciter les politiciens qui d'ordinaire agissent à la marge à favoriser les énergies vertes, d'autant que les technologies dans ces domaines sont désormais matures, écrit The Economist dans un éditorial.

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