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Politique - Page 42

  • Migration/refuge à l'heure du dîner

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    migrants en hongrie.jpgCombien d'images avons-nous déjà vu et allons-nous voir encore à l'heure du dîner sur l'exode des migrants/réfugiés vers la terre non promise?

    Les journalistes font leur boulot (L'introduction du débat ce soir sur Infrarouge, renvoyé en seconde partie de soirée, n'évite pas le piège du pathos ni un plateau déséquilibré). Les garde-frontière font le leur.

    Les politiciens? Facile de leur tirer dessus. Chacun est partagé entre l'élan humanitaire et le repli défensif. La chaîne du bonheur repart à la quête philanthropique très XIXe. L'argent qu'elle collecte est sans doute utilisé à bon escient. Mais, en l'occurrence, je ne crois pas que ce soit son rôle. Le problème n'est pas une question d'argent, c'est une question politique d'ouverture et de mobilisation.  

    Personne n'a de solutions simples. Normal il n'y en a pas. L'Europe et la Suisse peuvent sans doute accueillir quelques centaines de milliers de migrants en plus. Elles n'ont d'ailleurs pas le choix. Au fait, combien y a-t-il d'abris de protection civile en Suisse. Et combien de temps étions-nous sensés y passer en cas d'attaque thermonucléaires des rouges?

    Parmi toutes les images, celle qu'a retenue The Economist me bouleverse plus que les autres. Elle montre la pression éperdue des migrants et le cordon qui se déchire des militaires. La vague des malheureux phagocyte littéralement les uniformes, tandis que deux enfants choqués s'échappent. Que seront-ils dans vingt ans? Et nous?

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  • No Bunkers: le silence de la majorité silencieuse citoyenne

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    no bunkers blog.jpgUn de mes très honorables correspondants m'écrit vendredi: "Ton article sur "no bunkers" me surprend par le fait qu'il se borne à une énumération de faits, sans la moindre analyse qui seule justifie le travail d'un journaliste". Et de poursuivre: "Quand aurons-nous une réflexion courageuse sur l'attitude de ces requérants déboutés utilisés sans vergogne par des politiciens qui en fin de compte font le lit des partis populistes. Car une majorité  de genevois(e)s ne comprend tout simplement pas la faiblesse du Conseil d'État qui négocie avec des gens qui devraient être expulsés depuis longtemps, si égoïstes qu'ils ne comprennent même pas que les familles aient la priorité pour les logements à l'air libre..."

    La prise de position de Pierre Maudet ce lundi dans la Tribune doit enfin le conforter comme doit le navrer le nouveau petit délai accordé par la gentille maire de la Ville jusqu'à ce lundi. Maudet qui connaît le pedigree  dénonce l'instrumentalisation politique d'individus qui usurpent le nom des requérants car ils ne sont que de simple NEM, pire que des Roms.

    Dans ce feuilleton estival qui se répète partout dans la vieille mais riche Europe, on s'interroge sur le silence du président du Conseil d'Etat genevois. N'était-ce point à lui de remettre les pendules à l'heure à propos de No bunkers? Est-il en réserve de la République pour l'action prochaine? Va-t-il faire donner la police pour évacuer le Faubourg avant la rentrée des classes? De plus en plus de personne se demande à quoi sert la fonction présidentielle.

    On notera qu'à part Maudet, on n'a pas encore entendu beaucoup de candidats à Berne s'exprimer sur le sujet.

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  • Les vieux de 1968 veulent gouverner la Suisse

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    generation 68.jpgParmi les 178 candidats en lice pour les 11 sièges dévolus à la circonscription genevoise pour l'élection des 200 conseillers nationaux (députés), qui forment avec les 46 membres (sénateurs) du Conseil des Etats le pouvoir législatif suisse. Il faut sans doute ôter des 26 listes annoncées, les listes jeunes, transfrontalières et autres dénominations exotiques. Elles n'ont d'autres buts au mieux que de ramener quelques électeurs égarés vers le lit des partis qui comptent à Berne: l'UDC, le PLR, les Socialistes, le PDC et les Verts. Au pire, les petits partis non apparentés et sans espoir de décrocher un onzième des suffrages, seuil pour siéger à Berne, gaspillent tout simplement la voix de leurs électeurs.

    Mais je n'ai pu m'empêcher de sourire quand j'ai découvert que l'extrême gauche genevoise osait lancer une liste "Génération 68", formée, je veux le croire, d'authentique soixante-huitards, bien qu'il en manque quelques uns. Et que certains furent plutôt d'authentiques communistes qui n'étaient pas des révolutionnaires du beau mois de Mai.  Enfin, Berne n'a qu'à bien se tenir!

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