No Bunkers: le silence de la majorité silencieuse citoyenne (17/08/2015)
Un de mes très honorables correspondants m'écrit vendredi: "Ton article sur "no bunkers" me surprend par le fait qu'il se borne à une énumération de faits, sans la moindre analyse qui seule justifie le travail d'un journaliste". Et de poursuivre: "Quand aurons-nous une réflexion courageuse sur l'attitude de ces requérants déboutés utilisés sans vergogne par des politiciens qui en fin de compte font le lit des partis populistes. Car une majorité de genevois(e)s ne comprend tout simplement pas la faiblesse du Conseil d'État qui négocie avec des gens qui devraient être expulsés depuis longtemps, si égoïstes qu'ils ne comprennent même pas que les familles aient la priorité pour les logements à l'air libre..."
La prise de position de Pierre Maudet ce lundi dans la Tribune doit enfin le conforter comme doit le navrer le nouveau petit délai accordé par la gentille maire de la Ville jusqu'à ce lundi. Maudet qui connaît le pedigree dénonce l'instrumentalisation politique d'individus qui usurpent le nom des requérants car ils ne sont que de simple NEM, pire que des Roms.
Dans ce feuilleton estival qui se répète partout dans la vieille mais riche Europe, on s'interroge sur le silence du président du Conseil d'Etat genevois. N'était-ce point à lui de remettre les pendules à l'heure à propos de No bunkers? Est-il en réserve de la République pour l'action prochaine? Va-t-il faire donner la police pour évacuer le Faubourg avant la rentrée des classes? De plus en plus de personne se demande à quoi sert la fonction présidentielle.
On notera qu'à part Maudet, on n'a pas encore entendu beaucoup de candidats à Berne s'exprimer sur le sujet.
"Le temps me semble venu pour la TdG, conclut mon correspondant, de faire une analyse fouillée et courageuse d'une situation qui va dégénérer chez nous, comme sur le plan européen, pour le plus grand bonheur de l'UDC (à croire que Poggia agit justement dans ce sens!)"
...
Cela dit, sur le fond, tu as sans doute raison. Mais on se trouve dans la situation typique où la majorité silencieuse citoyenne et ses représentants (PLR-PDC) reste coite, laissant aux partis nationalistes (UDC-MCG) le quasi-monopole de la communication politique forcément outrancière, puisque ces partis ne sont pas au gouvernement ou qu’ils s’y sont minoritaires.
En jouant les doux et en cédant à la rue, Poggia laisse subliminalement entendre - c'est sans doute ce qu'il doit expliquer au sein du MCG - qu’il applique la politique de la majorité du gouvernement, dirigée par un PLR comme tu sais. La minorité silencieuse citoyenne, dont tu fais partie, s’insurge en silence et vient sans piper mot grossir les rangs UDC et MCG. CQFD
Bien sûr, me diras-tu, un journaliste, voire un journal, devrait révéler cela, mais il ne s’agit pas de fait, juste d’une hypothèse. D’autre part, un journaliste contentera peut-être la majorité silencieuse citoyenne, mais ça ne changera rien. Il faut que des politiciens courageux et crédibles PLR et PDC montent au créneau.
10:05 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Franchement je ne comprends pas.
Le problème est pourtant simple.
Tous ces immigrés veulent des logements convenables et refusent d'être parqués dans des bunkers. Et les bonnes âmes charitables hurlent de concert.
Or hélas il n'y a pas (ou trop peu) de logements convenables.
La solution se résume alors en 2 questions très simples :
Préférez-vous rester ici (logés dans un bunker) ou repartir d'où vous venez ? (Sous les bombes, les menaces terroristes, ou simplement là où il n'y a pas de travail).
Je trouve un peu fort que ces gens (quelle que soit leur infortune) osent réclamer des droits au nom du respect des droits humains alors qu'ils viennent tous de pays où ces mêmes droits n'existent pas et où le simple fait de les y réclamer les jetaient directement en prison.
Vous êtes ici, on essaie de vous donner ce qu'on peut, mais ne réclamez pas ce qu'on est incapable de donner à nos propres citoyens.
Écrit par : Lambert | 17/08/2015
Voyez ce qui se passe à Grolley/FR on va les loger dans une bâtisse luxueuse et aux frais des fribourgeois.
Ne croyez pas que les béniouioui vont lâcher prise si facilement.
Tant qu'ils peuvent "injurier" leurs propres électeurs, se croyant tout permis au nom des droits de l'homme, ils en oublient totalement que la liberté des uns (nous suisses) s'arrête où commence celles des autres. (Les fameux migrants, réfugiés et autres clandestins).
Il nous reste le bulletin de vote, et il faut vite s'en servir avant que ce soit les étrangers qui commandent dans notre parlement national!
Écrit par : Corélande | 17/08/2015
le silence de la majorité citoyenne? pourquoi se fatiguer? des années que les déboutés s'installent clandés délinquants récidivistes
quitte à se faire passer au club bunker pour de pôv maghrébins maltraités
Vous voulez rire? on constate: faut que Berne pointe du doigt vers Genève pour que ça frémisse avant les élections chez les responsables
Écrit par : suisse & genevois déshérité | 17/08/2015
Bonsoir,
"Quand aurons-nous une réflexion courageuse sur l'attitude de ces requérants déboutés utilisés sans vergogne par des politiciens qui en fin de compte font le lit des partis populistes".
Ils font le lit des partis populiste de droites parce que les parti populiste de gauche passent plus de temps à trouver quoi critiquer chez les populiste de gauche.
On voit ici que les partis populiste de gauche sont tombé dans leur propre piège idéologique. Ils préfèrent utiliser ces gens pour satisfaire leur petite morale.
A savoir, ils préfèrent utiliser des personnes dans le besoin, des vrais victimes de guerre en construisant les amalgame faites par la population en refusant de différencier les personnes vraiment dans le besoin à celles qui profitent, qui exigent des choses que même nos retraités n'ont pas pour ne surtout pas être du même avis que les partis "populistes de droite" sur un point.
Alors oui, ces immigrés sont aussi victime de la fierté mal placée des partis populistes de gauche qui se sert d'eux pour lutter contre l'UDC.
Hors et c'est là le plus triste dans tout cela, c'est que de nombreuses personnes qui votent UDC aujourd'hui, ne voteraient pas ce parti si les autres partis avaient été un peu plus courageux en différenciant ceux qui en avait vraiment besoin à ce ceux qui veulent juste venir ici pour attendre que la "richesse" qu'ils s'imaginent ici, leur tombe du ciel.
Que si la parti du centre en de gauche avaient eu un peu plus de considération envers ceux qui pendant toutes leur vie ont fait la fierté de la Suisse, la discipline, le travail, la famille, la responsabilité personnel, alors tout ces gens ne se serait certainement pas senti trahi. Car tous ces gens aujourd'hui, ne verraient pas pourquoi on devraient donner aux autres, ce qu'eux ont toujours refusé de recevoir pour ne pas être un poids pour la société.
Écrit par : DdD | 17/08/2015