Les Genevois sont aussi endettés que les Grecs... Deux divisions pour s'en convaincre. Du côté des genevois, en ne prenant que la dette du canton, 13 milliards comme chacun sait, il convient de la diviser par le nombre de ses habitants, 485'000, ça nous fait donc - 26'804 francs exactement. Côté grec, on divise 320 milliards d'euros par 11 millions d'habitants et l'on obtient 29'091 euros. Et si l'on ajoute la moitié de la diaspora grecque pour éviter de compter les enfants qui ne parlent plus grecs, soit trois millions de migrants, et que l'on divise la fameuse dette par 14 millions, on obtient une dette par habitant de 22'857 euros. Si on compte, côté genevois 20'000 expatriés, on arrive à 25'573 francs...
Tout n'est pas comparable évidemment, mais ça interpelle tout de même.
Le pire n'est jamais certain. Réjouissons-nous donc ce soir. Une lueur d'espoir nous vient de Turquie! La démocratie formelle fonctionne. Elle sanctionne le parti du président Erdogan tout en lui accordant une forte majorité. Et l'émergence au parlement d'Ankara d'un parti kurde, qui il y a peu était dénoncé comme le bras politique des indépendantistes armés, est elle aussi porteuse d'espoir.
La France, qui n'a toujours pas de pétrole, a pris du retard dans les moulins à vent, bataille dans son carré de sable saharien pour protéger son uranium, entretient une armée au-dessus de ses moyens..., a tout de même trouvé une bonne astuce pour créer en ce mois de mars printanier des assemblées 100% paritaires.