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Politique - Page 41

  • A Genève, 4 toubibs pour 1000 habitants, 4 paysans pour 10'000

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    image.jpgLa hausse des primes maladie nécessitera sans doute - non sans pleurs et grincements de dents - un rationnement des soins, une réduction du catalogue des soins remboursés, une prise en charge par l'impôt exclusivement des coûts de la dernière année de vie, plus de concurrence, des pénalités des comportements et consommation à risques, et quelques autres solutions non orthodoxes.

    Il n'est pas sain que des familles doivent rogner sur leur budget alimentaire ou culturel et continuent d'être contraintes par le jeu des cotisations aux caisses maladie obligatoires d'alimenter un système ogresque. 

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  • L'Europe à Meyrin: de quoi avons-nous peur?

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    image.jpgUne petite centaine de personnes, en marge d'une cité de 30'000 habitants, a répondu ce 23 septembre à l'invitation de foraus, un laboratoire d'idées qui rassemble un millier de membres en Suisse, soucieux de faire avancé la cause européenne, et de la Tribune de Genève. Meyrin dont un habitant sur deux (45%) n'est pas citoyen. Il y a quatre ans, 40% des 9800 citoyens de la commune avaient participé au scrutin fédéral.

    La cité, une des grande banlieue de Genève, fut française. Elle a été rattachée le 20 novembre 1815 au canton de Genève, sans qu'on demande l'avis de sa population, pour assurer l'unité territoriale de la ville et de ses mandements, condition de son alliance avec la Confédération. 

    Sur l'estrade, sept des quelque 180 candidats aux assemblées législatives fédérales.

    Sur la crise des migrants, Stauffer est le seul à proposer une politique. 

    Sur la libre circulation, encore un avantage pour Stauffer, mais aussi pour Sommaruga qui réaffirme son refus de la préférence nationale et son combat pour un contrôle sérieux a posteriori.

    Sur les chances d'une sortie par le haut et d'une normalisation des relations Suisse Union européenne, après le vote du 9 février 2014, tous les intervenants, sauf Stauffer, pensent qu'on n'évitera pas un nouveau vote. Une opération à haut risque, car le désaccord s'ouvre à nouveau quand il faut préciser la question à poser.

    A l'arrivée, des politiques plutôt empruntés, pas très rassurants, mais qui estiment tous que l'Europe restera au cœur de leurs préoccupations s'ils sont élus. Ils cotent 8 et la plupart 10 sur 10 l'importance du sujet. Bons points à Jean Batou, très posé, le seul à parler de dumping salarial et, avec Sommaruga, à réclamer des mesures plus sérieuses dans toutes la Suisse si on veut espérer un vote qui défasse le scrutin du 9 février.

    Bémol. Personne ne chante plus les vertus de l'Europe. Personne n'a dit que la Suisse reste un modèle de développement institutionnel pour l'Europe fédérale. Une Europe qui, depuis la communauté du charbon et de l'acier, n'a pas cessé de muer au travers de crises plus ou moins douloureuses. On assiste peut-être à la création d'une future administration européenne de gardes frontière. Tous les Genevois et tous les Suisses profitent d'un continent régulés. Même malmenée, l'Europe a l'inestimable valeur d'exister grâce à l'Union. Elle a donné au continent 60 ans de paix et de prospérité, quel régime a fait mieux?

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  • Bardonnex peut accueillir 2, 3, 10, 50 familles de réfugiés à Compesières

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    image.jpgL'Allemagne pourrait, lit-on, accueillir 800'000 refugiés cette année. La Suède qui héberge à peine plus d'habitants que la Suisse s'apprête à en héberger 90'000. En France, un ex-ministre de droite, président des maires de France, sans doute bon catholique, refuse une répartition obligatoire des 24'000 migrants que le président Hollande a décidé d'accepter. À Berne, on va palabrer sur le sujet de l'asile toute la journée. 

    Que fait ma commune de Bardonnex? Que fait ma paroisse de Compesières? 

    - L'une, ma commune, pourrait accueillir très vite deux ou trois familles de réfugiés dans la grande cure, vide depuis des mois, mais parfaitement habitable, située juste au-dessous de la mairie, dans le château de Compesières, qui appartint, jusqu'à la révolution française, à l'ordre hospitalier des chevaliers de Malte, qui y entretient encore un musée,

    -L'autre, ma paroisse de Compesières, pourrait mettre à disposition de manière transitoire, pendant l'hiver qui vient, l'église de Compesières, un bâtiment chauffé mais vide, qui, avec quelques aménagements simples, pourraient  loger dix ou vingt familles selon le besoin. Durant ce temps, les cérémonies religieuses pourront être dites à Troinex, dont l'église est vide aussi la plupart du temps. 

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