La hausse des primes maladie nécessitera sans doute - non sans pleurs et grincements de dents - un rationnement des soins, une réduction du catalogue des soins remboursés, une prise en charge par l'impôt exclusivement des coûts de la dernière année de vie, plus de concurrence, des pénalités des comportements et consommation à risques, et quelques autres solutions non orthodoxes.
Il n'est pas sain que des familles doivent rogner sur leur budget alimentaire ou culturel et continuent d'être contraintes par le jeu des cotisations aux caisses maladie obligatoires d'alimenter un système ogresque.
Les Suisses dépensent plus d'un franc sur dix pour se soigner et à peine 60 centimes pour se nourrir. On mange des pâtes et des hamburgers et on passe des irm et des scanners. Les pommes et les carottes séduisent moins que les complements alimentaires (même non remboursés). Qui va sonner la fin de la récréation? Hélas pas Poggia qui en bon populiste continue de nous faire croire qu'une caisse publique genevoise réglera le problème. Foutaise!
A Genève, il y a presque 4 médecins pour 1000 habitants, un taux en croissance, et 4 paysans pour 10'000 habitants, un taux en constante réduction.
http://www.ge.ch/statistique/domaines/apercu.asp?dom=14_02_2
Commentaires
Dans le temps y avait une guerre tous les 20 ans. Les gens mangeaient frugalement se déplaçaient à pieds ou à vélos et se portaient beaucoup mieux. Les paysans étaient vénérés par leurs cousins citadins à qui ils donnaient de quoi survivre. C'es à ce demander s'il n'en faudrait pas une pour remettre les pendules à l'heure. Mais peut être qu'avec l'envahissement de l'Europe que nous vivons l'effet sera le même.