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Politique - Page 48

  • Sommaruga nous la joue Ogi.... Formidable?

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    sommaruga voeux.pngJe dois avouer que j'ai eu quelque peine à décrypter le discours des vœux 2015 du président de la Confédération (toujours pas disponible sur le site de la RTS, 14 heures après leur diffusion ni dans ses archives mais en revanche bien visible sur le site de la Confédération). En bonne bourgeoise, Simonetta Sommarga nous les a délivrés en direct du marché de Berne, son lieu d'enracinement. Comme son compatriote bernois Adolf Ogi, il y a 15 ans. Vous vous souvenez? C'était en l'an 2000. Ogi nous avait débité ses voeux de son village de Kandersteg sous la neige et un sapin à la main. Fameux le sapin, promis à la grande et belle destinée de résister aux tempêtes à venir alors que Lothar venait de faucher son père... Un discours tout plein d'enthousiasme et de formules simples, dont Sommaruga est avare à un point extrême. La nouvelle présidente affectionne les questions.

    Qu'a donc dit celle qui doit sortir le pays du guêpier du refus le 9 février de la libre circulation? 

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  • Défaite de Montebourg, défaite du Grand Genève?

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    forfaits fiscaux.jpgBons, mais pas bêtes, les Suisses! Les Zurichois avaient décidé de renoncer aux forfaits fiscaux. L'extrême-gauche du cru et les socialistes suisses, qui lui ont emboîté le pas, surfaient sur ce vote et expliquaient que l'abolition de l'impôt sur la dépense, accordé à quelques riches étrangers soucieux en migrant chez nous d'optimiser leur facture fiscale, ne coûterait pas grand chose aux collectivités suisses, faisant mine d'ignorer que deux tiers des budgets servent à financer le social, la formation et la santé. Mieux, un oui aurait, disaient-ils, montré notre vertu, si décriée sur le plan bancaire, en anticipant sur la prochaine exigence de Bruxelles.

    Il est vrai que les forfaits sont un peu la cerise sur le gâteau étatique, lequel est, en Suisse, l'un des plus petit des États de l'OCDE. Une cerise qui vaut un milliard, a calculé le ministre vaudois des Finances, qui additionne la TVA que paient nos forfaitaires sur la TVA. C'est peu en regard des quelque 190 milliards de francs que collectent et dépensent bon an mal an les communes, cantons et Confédération réunies du pays. Mais c'est toujours bon à prendre en ces temps où l'antienne des lendemains qui déchantent est le refrain préféré des gouvernements. Genève n'a pas fait cavalier seul. Le Canton s'est même payé le luxe, sous l'influence du bloc nationaliste (?) de refuser le durcissement de l'accès au forfait.  

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  • La France, sauce hollandaise

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    Chacun le sait, il est facile de rater une sauce hollandaise. Francois Hollande n'a pas raté la sienne: réchauffer lentement deux et demi de déni, ajouter peu à peu des yakas et des fokons, servir aussitôt à pleines louches et avec le sourire. Sacré Hollande! Ce qui pose problème, c'est, ce soir, que TF1 reproduise l'incroyable malédiction francaise, celle d'attendre tout d'un seul homme.

    Monsieur le président fut donc tour à tour spécialiste en emploi, en chômage de longue durée, en pauvreté, en fiscalité des entreprises, en relance de la compétitivité, en concurrence internationale, en simplification administrative, en production agricole, en écologie, en urbanisme, en régionalisation, en état de droit, en RSA, en ASS, en dialogue social, en création de richesse, en place de la France dans le monde, en migration, en bombe atomique et lutte contre le terroriste, en, en, en, en tout! N'importe quoi! Pauvre France! Quand donc saura-t-elle décentraliser, déconcentrer, défaire la technocratie, déparisianiser! Élire de vrais gouverneurs de province, de vraies assemblées regionales. Comme partout ailleurs!

    Quelques minutes avant l'intervention, TF1 démontrait qu'un Français sur cinq était sous le seuil de pauvreté. Comment créer cinq ou six millions d'emplois? En baissant les salaires et les rentes des plus aisés?

    Et le Figaro qui pushe: "Hollande ne se représentera pas en 2017 si le chômage ne baisse pas." N'est-ce pas indigne? Le feu est à la maison a dit la cheffe d'entreprise. Merde, quoi!