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Politique - Page 49

  • Les deux faces de Libération

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    Capture d’écran 2014-10-24 à 20.32.03.pngJ'ai acheté hier Libération en papier. 1€ 70 en France, 3 fr 30 à Genève... 0€79 par abonnement sur iPad... Que vaut l'information? Il paraît que le prix Nobel 2014 a précisément étudié le casse-tête des entreprises à clients multiples, celles comme la presse qui vendent à des lecteurs mais aussi à des annonceurs. Sans parler des politiques qui, sans les médias, n'existeraient tout simplement pas.

    Ainsi pour revenir à nos préoccupations "Vu du Salève", Léman Bleu a jusqu'à l'an dernier diffusé les séances du Grand Conseil genevois pour 200'000 francs, sans ajouter une once de plus-value rédactionnelle, tandis que la Tribune a délégué régulièrement un journaliste qui publiait une synthèse des débats (ce qui est généralement un tour de force), gratis pour la République.

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  • 68? Non 36,9!

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    Capture d’écran 2014-10-24 à 20.50.58.pngDifficile le débat lancé par 36,9. Moncada est sensible, souvent pertinente. Ce soir, elle n'a que brassé des poncifs. Sans doute le sujet abordé est-il trop vaste, trop douloureux, trop étranger à la vie qui va. Les malades, les vieux ne font pas la une des journaux.

    Ils sont solitaires, les vieux. Ils s'en plaignent. La belle affaire.

    On a donc eu droit à des louches et des louches de bons sentiments, de pétitions d'intention, de pas mal de y'a qu'à et de beaucoup de faudrait qu'on. C'est oublier que les vieux sont comme des gamins. Tous les six mois, ils changent, leur vision des choses se modifie à leur corps défendant, leurs besoins ne sont plus les mêmes. Les uns grandissent, s'émancipent, se renforcent, se libèrent, les autres rouillent, angoissent, dépriment, s'enferment.

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  • Ciel, le Temps lorgne sur Lausanne! Qui s'en émeut?

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    Soixante kilomètres, une demi-heure en RER, moins que ce qui sépare la banlieue nord et sud d'une vraie métropole, de celles qui topent à 3 millions d'habitants ou plus, bref rien a voir avec Geneve et Lausanne, deux minipoles qui, glose la RTS, en ce 2 juillet, rivaliseraient pour être la capitale de la Romandie.

    La migration du journal Le Temps à Lausanne, évidente depuis son rachat par un des deux grands éditeurs du pays, tous deux basés à Zuriich, offre l'occasion de rebrasser le brouet. Pour être inviter sur le plateau, il faut avoir tweeté sa peine. Ce qu'a fait le grand Manuel, le jamais maire de Genève, qui ne se console pas de n'avoir pas été ici ce que les Delamuraz ou autres Brelaz sont à Lausanne, des chefs durables. On a donc droit aux poncifs du bout du lac du nostalgique de service qui croit penser global et ne peste que local.

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