Plus de concurrence, plus de concurrence, plus de concurrence. C'est le credo économique rendu public cette semaine du Conseil fédéral et de sa ministre de l'Economie, la très populaire Doris Leuthard. Objectif: garantir à la Suisse une croissance continue jusqu'en 2011. Notez qu'il s'agit moins d'améliorer le pouvoir d'achat des habitants que de faire face aux coûts croissants d'une population vieillissante. Notre Donna Quichotte se bat bien seule contre les moulins des corporations de tous poils qui n'ont de cesse de faire le contraire de ce qu'elles disent.
Gestion publique - Page 195
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Leuthard en Donna Quichotte
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Un parachute doré nommé Etat
Laisser sombrer UBS, vous n'y songez pas! Ce serait pire que le grounding de Swissair. Cette seule perspective fait trembler tous les responsables bancaires. Qui n'ont qu'une parade quand on évoque la faillite d'iubiesse: un parachute doré nommé l'Etat.
Ce matin encore dans le Temps jean-Pierre Danthine déclare: "Le risque que les clients perdent leur argent est nul. Il n'y aurait aucune logique économique (?) à ce que les autorités laissent sombrer l'UBS"
Le grounding de Swissair a coûté 2,4 milliards à la Confédération et quelques centaines de millions aux cantons. Combien coûtera celui d'UBS Monsieur le directeur du Swiss finance institute?
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Pactole genevois? Tout pour la dette!
750, 865, un milliard, qu'importe la précision, tant que dure l'ivresse! L'annonce ce matin dans la Tribune du résultat du compte de fonctionnement de l'Etat de Genève va déclencher les appétits des partis.
Et le remboursement de la dette? Ah oui, la dette, combien au fait?