Un parachute doré nommé Etat (01/04/2008)
Laisser sombrer UBS, vous n'y songez pas! Ce serait pire que le grounding de Swissair. Cette seule perspective fait trembler tous les responsables bancaires. Qui n'ont qu'une parade quand on évoque la faillite d'iubiesse: un parachute doré nommé l'Etat.
Ce matin encore dans le Temps jean-Pierre Danthine déclare: "Le risque que les clients perdent leur argent est nul. Il n'y aurait aucune logique économique (?) à ce que les autorités laissent sombrer l'UBS"
Le grounding de Swissair a coûté 2,4 milliards à la Confédération et quelques centaines de millions aux cantons. Combien coûtera celui d'UBS Monsieur le directeur du Swiss finance institute?
07:51 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Juste pour rappel...les subprimes servent à couvrir des hypothèques, n'est-ce pas ? les maisons n'ont pas été détruites, elles sont toujours là...il s'agit maintenant de trouver des nouveaux acheteurs et les pertes seront recouvertes.
Écrit par : Victor DUMITRESCU | 01/04/2008
Ce qu'il convient de noter, en ce qui concerne Genève, que ce sont ceux que se sont octroyés les intégristes "trotskysants" qui sont les plus gros et confortables.
Comme quoi le sobriquet de "gauche caviar" que donnent certains aux gouvernants socialistes et verts n'est peut-être pas uniquement un effet de langage!
Écrit par : patrick Dimier | 01/04/2008
D'un autre côté, vaut-il la peine de sauver l'UBS pour qu'elle soit rachetée quelques années plus tard par une banque allemande ? Autant qu'elle fasse plouf tout de suite...
Écrit par : stéphane-2 | 01/04/2008
Victor,
Le problème est que les hypothèques ont été faites sur des maisons dont le prix n'est maintenant plus réalisables, donc ta solution du "yaka" peut difficilement s'appliquer. A cela s'ajoute le fait que les banques ont un besoin urgent de liquidité et non pas le moyen d'attendre que le marché remonte.
Écrit par : Dji | 09/04/2008