«Oui, les émeutes de la faim placent la communauté internationale devant ses responsabilités», a répondu hier le secrétaire général de l'ONU à quelque 1500 Genevois venus l'interpeller au Palais des Nations. Ban Ki-moon n'a pas la solution miracle, juste une méthode, ajoute le journaliste de la Tribune ce matin: «aborder tout cela de façon globale». De qui se moque-t-on?
Gestion publique - Page 193
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Ban Ki-moon, pompier bouc-émissaire
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Zappelli, Nock et le PAV
Cette photo n'a rien à voir avec ce qui suit. Elle manifeste cependant la relativité des choses. Comme dans les journaux où l'on trouve parfois des mitoyennetés curieuses ou scandaleuses du fait des hasards ou des maladresses de mise en page, celle que nous offre le colleur d'affiches d'après élection du premier magistrat du Palais de Justice m'a fait sourire. D'autant que Nock est le plus ancien cirque de Suisse et la fonction de procureur la plus ancienne magistrature de Genève. En face de ce panneau sis à la Queue d'Arve, il y a celui-ci.
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Les généralistes respirent
Les caisses maladie tiennent le couteau par le manche, car ce sont elles qui tiennent les cordons de la bourse. Faut-il leur confier encore une part plus grande de la gouvernance de la santé publique? C'est tout l'enjeu de la votation du 1er juin. Si les Suisses et les cantons disent oui au nouvel article constitutionnel, les assureurs deviendront les seuls payeurs des hôpitaux suisses. Cette perspective effraie tellement les cantons et les hôpitaux qu'ils appellent à voter non. Au détriment des cotisants et des contribuables.