La mode est au management pas à la politique. Pour que les trams roulent droit, l'eau ne se mélange pas au gaz et l'hôpital ne surfacture pas, il nous faut des compétents économiques par d'anciens maires, élus et évincés choisis au mérite politique. Tel est le credo en vogue à droite à Genève. En fait les trois lois qu'on nous soumet le 1er juin basculent d'un mal en pis et ratent la véritable réforme qu'attendent les Genevois: la représentation des usagers.
Gestion publique - Page 191
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Non à des régies eunuques
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Les fonds alternatifs font tousser les alternatifs
"On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre" explique Edouard Cuendet, le secrétaire des banquiers privés, dans la Tribune de ce week-end à propos du projet du ministre des finance David Hiler de positionner Genève comme l'un des ports d'attache des fonds alternatifs (Hedge Fund) que les investisseurs de haut vol, bardés d'instruments mathématiques sophistiqués, ont inventés pour lisser le jeux de yoyo de la bourse et gagner un max de pognon. On sait que ces fonds ont parfois amplifié le yoyo au point de faire sauter la banque. N'empêchhe que ça fait un bail que les milieux financiers genevois font pression pour que Genève adopte une législation fiscale douce à l'égard de ces magiciens de la finances.
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Des idées pour remplacer le CEVA
"Le projet CEVA, par sa nature, doit permettre de participer à la réduction des émissions de CO2, principal responsable de l’effet de serre, en reportant une partie du trafic automobile sur le trafic ferroviaire, nettement moins polluant." Cette déclaration ouvre le no 8 d'avril 2008 de CEVA info, la "Pravda" du Département des infrastructures de Genève sur le tortillard Cornavin-Annemasse. Cette profession de foi ne dit évidemment pas d'où viendra l'électricité qui tractera les rames du RER dans le sous-sol genevois. On est cependant en droit de se demander si le CEVA est le moyen le plus efficace pour réduire le taux de CO2 de la planète. On peut sûrement affirmer que ce n'est pas le plus économique.