Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pactole genevois? Tout pour la dette!

Imprimer
750, 865, un milliard, qu'importe la précision, tant que dure l'ivresse!

L'annonce ce matin dans la Tribune du résultat du compte de fonctionnement de l'Etat de Genève va déclencher les appétits des partis.

Et le remboursement de la dette? Ah oui, la dette, combien au fait?

Personne ne semble se souvenir que le canton a accumulé depuis des décennies une dette de consommation de quelque six milliards de francs qui s'ajoutent aux sept milliards de francs d'emprunts qu'il a contractés pour financer ses investissements. Ne pas rembourser cette première partie de la dette serait contraire aux intérêst du canton. En fait, c'est sept années de vaches grasses comme 2007 qu'il faudrait vivre pour éliminer les excédents de charges accumulés durant toutes les années 90. L'équipe de Kobi Kuhn a plus de chance de gagner l'Euro 08 que Genève de s'engager sur cette voie vertueuse.

Dans les années 90, Olivier Vodoz avait financer une partie du chômage en augmentant la dette. Il avait aussi étaler les durées d'amortissement réduisant le déficit du canton de 100 millions de francs (étalement que Calmy-Rey a hélas pérenisé alors qu'elle abordait une période de haute conjoncture).

L'intention du magistrat libéal, à l'époque, était d'éviter une hausse d'impôt préjudiciable en période de basse conjoncture et d'éviter aussi une réduction excessivement des prestations de l'Etat notamment. C'était une politique précautionneuse qui ne pouvait se concevoir qu'à long temre et imposait de constituer des réserves en période de haute conjoncture.

Il ne faut donc aujourd'hui ni baisser les impôts, ni augmenter les dépenses publiques, mais intégralement consacrer l'excédent de revenus 2007, quellle que soit sa dimension exacte, à la diminution de la dette publique.

Oû sont passés, à gauche notamment, les Keyneysiens qui donnaient des leçons de juste déficit il y a 15 ans?

Commentaires

  • Je me demande toujours au sujet de cette dette, tant fédérale que cantonale, comment cela se fait-il que les individus ont une loi contre le surendettement et non pas les Etats ?
    Qui décide à savoir si un état pourras payer sa dette ?
    Qu'elle est la durée de vie d'un état ?
    Tout en sachant qu'une révolution est toujours possible ?

  • Où sont passés les correcteurs? Le journaliste que vous êtes a sans doute l'habitude de les avoir à disposition, leur laissant le soin de la relecture et de la lutte contre les coquilles et autres petites erreurs grammaticales. Votre billet gagnerait en lisibilité, s'il était passé en revu!

  • Victor,

    Si un jour tu avais ouvert un livre d'économie publique, tu aurais la réponse dans le premier ou second chapitre. Il n'est pas trop tard !

    On ce qui me concerne, je verrai bien cet excédent servir EN TRES FAIBLE PARTIE à restaurer les quelques coupes odieuses qui ont été faites récemment à destination des plus faibles et le reste au remboursement de la dette.

  • Dji,

    Touché-coulé...en effet, je n'ai JAMAIS ouvert un livre d'économie publique.
    Seulement des livres d'économie simple et économie politique.
    Sans parler du fait que je suis responsable de mon porte-monnaie.
    J'en ai marre de toutes ces dettes, tout simplement !
    Et de ces politiciens qui se croient tout permis sur le dos des contribuables !

  • A la lecture de ces commentaires, je constate que - enfin ! - les "simples" citoyen-nes sentent la nécessité de n'être plus seulement "parties prenantes" (car ça il y a longtemps qu'on l'a compris) mais parties agissantes.

    Car si l'on répertorie tout ce qu'on a mis ces dernières années sur le dos des contribuables (dette publique souvent composée d'éléments farfelus au gré du "décideur", remboursement des jeux d'argent de la Banque cantonale, et des merveilleuses prestations de Expo.02, et récemment renvoi aux Communes des "frais" engagés par l'Etat depuis des décennies) on se dit qu'il faut bien enfin se mettre en route pour s'opposer à ce qu'on nous prenne toujours pour des vaches à lait. D'autant plus que les vaches en Suisse ont le pis de plus en plus maigre, les jeunes - pourtant de plus en plus "formés"- peinent à trouver du boulot, les vieux deviennent indésirables, les familles avec enfants continuent à être pressurisées mais pas soutenues. Qu'en est-il donc du "paradis helvétique" vu comme tel par les autres pays, à travers la propagande touristique? Alors mettons-nous en marche en VOTANT (pas 25% de participation comme trop souvent!) et en faisant savoir pacifiquement mais fermement que nous n'entendons plus qu'on décide à notre place. Car les "Elu-e-s" sont au service des citoyen-nes et non le contraire.

  • Oh merci Dame conjoncture !

    Je vois déjà la gauche vouloir dépenser le pactole, comme d'habitude et la droite vouloir diminuer les impôts, pour faire hurler la gauche, comme d'habitude !
    On a pas fini d'entendre ces protagonistes s'entredéchirer sur la destination
    finale de la manne.

    LE BON SENS VOUDRAIT QUE L'ON UTILISE LE PACTOLE QUE POUR LA REDUCTION DE LA
    DETTE.

    Je ne résiste pas à vous faire part de ma vision du privé et du public
    (ce qui bien évidemment n'a rien a voir avec la bonne nouvelle annoncée
    ci-dessus).

    Dans le privé, le patron d'une entreprise doit rendre des comptes (trimestriels, semestriels ou annuels), il est responsable de la bonne marche de son entreprise. Si ça ne fonctionne pas, le patron est viré et son entreprise mise en faillite et éventuellement déférré devant le tribunal
    C'est ainsi que cela se passe, ou a peu près, en général.

    Dans le public, l'Etat lui, ne se soucie pas de dépenser plus qu'il ne gagne. C'est ainsi que la dette colossale s'est constituée. Les garants ou plutôt les commis de l'Etat (nos 7 conseillers) sont supposés gérer leur département. Bien ou mal, peu leur chaut. Car, en général, passé 4, 8 ou 12 ans, ces gens
    disparaissent, n'ont pas de comptes à rendre et se foutent de leur bilan, car
    ils partent avec une belle retraite payée par le contribuable.

    C'est y pas injuste ?

  • "Dans le privé, .." il y longtemps que ce n'est plus comme ca.
    Dans le privé, on se fait de TRES gros salaire (ben oui quoi, les responsabilites) et quand ca va pas (la conjoncture, la faute a pas de chance) on ouvre le parachute doré (en general 3 ans de salaire minimum) et on va sevir ailleurs...non sans avoir liquidé les actifs et viré le personel.

  • Pour A.Dall'Aglio,

    Saviez-vous qu'il n'y a pas si longtemps, suite à des dénonciations (sur lesquelles, par respect de ce blog, je n'ajouterais pas d'adjectif), des électeurs, notamment détenteurs d'un permis C, ont été auditionnés par un juge d'instruction ?

    Saviez-vous qu'ils leurs a été demandé de connaître pour quel parti ils avaient voté, malgré la liberté d'expression et le secret du vote garanti dans notre Constitution ?

    Saviez-vous qu'en fonction de leur réponse donnée au point précédent, ces mêmes personnes ont été interloquées, surprises et désappointées suite à cet interrogatoire. ?

    Saviez-vous qu'une partie de ces étrangers domiciliés à Genève et qui votaient pour la 1ère fois ont été choqués et que de ce fait, ils ne souhaitent plus voter quel qu'en soit l'enjeu ?

    Alors A.Dall'Aglio,
    suite aux agissements "pacifiques" et "dans un but de respect du choix des électeurs "de certaines personnes, je ne suis pas sûr que ces personnes ont réussi à donner ou redonner le goût de vote aux personnes qui s'abstenaient jusque là (soit environ 70 %.).

    Bien à vous

Les commentaires sont fermés.