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Economie - Page 136

  • Un PDC bavard contre trois libéraux quasi cois

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    horlogerie.pngPrésident de Léman Bleu, mais aussi de la Fondation pour l'aide aux entreprises, Philippe Lathion n'a pas sa langue dans sa poche. Hier soir, au cours d'une conversation privée dans les studios de Léman Bleu, il a tout de go dénoncé l'attentisme des banques, UBS en particulier, riche des milliards des contribuables suisses, qui se permettrait de refuser des lignes de crédit à des PME pourtant cautionnées par l'Etat de Genève. C'est un comble! Un scandale, clame le bouillant Valaisan. Et d'énumérer les conditions d'une politique de sauvetage du tissu économique genevois.

    1) Le gouvernement doit d'urgence prendre langue avec les banques commerciales pour desserrer les conditions du crédit aux PME, notamment aux sous-traitants de l'horlogerie qui voient leurs carnets de commande se vider et les délais de paiement s'allonger. Sans quoi la liste des faillites va exploser ces prochains mois.

    2) L'Etat doit commencer par montrer l'exemple et payer ses factures à 30 jours et non à 120 comme c'est enconre trop souvent le cas.

    3) La FAE doit assurer une aide à la facturation pour aider les PME dont les créanciers se font tirer l'oreille.

    4) La FAE doit obtenir des moyens de l'Etat pour augmenter son volant de cautionnement et cas échéant pouvoir prendre des participations minoritaires.

    En face, trois libéraux un peu ébahis et presque cois.

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  • Men made crisis

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    geyser.jpg"Un surplus de testostérone serait donc à l'origine du surendettement massif de l'Islande." C'est ce qu'on apprend à la lecture de l'excellent reportage de Caroline Stevan paru dans Le Temps de vendredi. "La faillite du pays des geysers serait le fait des "nouveaux vikings", une trentaine d'hommes et trois femmes amis, du pouvoir et détenteurs des banques islandaises qu'ils ont hypertrophiés." Place aux femmes donc et à leur casseroles que les manifestants frappent chaque samedi depuis octobre devant le Parlement pour demander des comptes aux mâlesfaisants.

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  • Bonus-UBS: il y a des mots qui tuent

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    ubs feu rouge.jpgpauvreté.jpgBonus en est un. Erreur de communication, franchise excessive, raccourci journalistique, toujours est-il que le mot bonus va coller à UBS encore un moment.

    Pour le commun des mortels un bonus, c'est une ristourne, un cadeau, un plus inattendu. Dans le cas d'UBS et de la plupart des banques qui marchent à ce système, l'essentiel du bonus est la part variable - parfois fortement variable - de la rémunération des gérants de fortune, des spécialistes des marchés financiers et de la banque d'investissement.

    Quand finit la rémunération variable, quand commence le bonus? Telle est la question. L'argent coulant à flot avait permis de ne plus trop se poser ce genre de question.

    UBS ne se contente pas ce matin d'afficher des pertes abyssales, que personne ne comprend plus, elle est la honte  de ce pays car elle distribue encore des "bonus" avec la bénéfication des Autorités financières. Le choc est si grand qu'on convoque au chevet de la société déboussolée des éthiciens - c'est le nom des prêtres d'un monde sans Dieu. L'un d'eux déclare: "Les bonus d'UBS donnent un "mauvais signal"". Il ne dit pas "signe" l'éthicien, de peur sans doute d'être pris pour un oiseau de mauvais augure.

    Cela dit que reste-t-il d'UBS d'il y a seulement deux ans? Que reste-t-il après le retrait des capitaux des épargnants et des bonnes fortunes, la fonte des valeurs pourries, la recapitalisation par les amis d'UBS et les fonds souverains, dont les 6 milliards de la Confédération et les 60 milliards de la Banque nationale?

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