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  • Double échec du Grand débat électoral d'Infrarouge sur la RTS

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    Capture d’écran 2015-10-08 à 17.47.19.pngLe débat électoral est l'émission la plus casse-gueule qui soit. Du moins depuis que des grandes gueules sans grande culture ont pris, à Genève, le malin plaisir de tempêter au micro et de parler à tort et à travers sans respect ni pour leurs interlocuteurs ni pour l'animateur ni pour le public qui a tôt fait de zaper face à ces foires d'empoigne. Et ce ne sont pas les gazouillis que le téléspectateur peut émettre et qui eux sont filtrés qui vont changer le fait que le débat est mort. Le Grand débat d'Infrarouge en a encore une fois administré la preuve.

    La faute aux populistes de tous bords, aux yakas et aux fautqu'on. La faute aussi au format de l'émission qui veut imposer quatre ou cinq thèmes dans deux heures trente de direct et aux animateurs qui coupent la parole, soucieux de ou condamnés à faire avancer la discussion et de ou à donner à chaque tribun sa part de temps d'antenne.

    Au final, qui a eu le courage d'écouter jusqu'au bout. Que sait-on de plus? Que s'est-on dit, qui ne fût pas déjà dit et entendu? A quoi donc sert ce cirque électoral sinon pour la RTS à cocher la case: "à respecter son mandat de service public"?

    L'affaire est plus grave et dépasse de loin l'émission d'hier soir. Car, à Genève du moins, la péroraison, le bavardage persillé d'invectives pollue trop souvent les débats des conseils. Le plus atteint est sans conteste le Conseil municipal de la Ville de Genève qui, pour 220'000 francs par an, se donne en triste spectacle sur les ondes de Léman Bleu.

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  • 80 minutes pour 8 km. C'est Genève

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    image.jpegJ'entends bien les Genevois, protégés du trafic des travailleurs derrière le mur des feux tricolores qui, aux portes de la ville, n'acceptent les véhicules qu'au compte goutte, emprisonnant les bus dans les colonnes de véhicules. Ils me disent de prendre le bus, de descendre à vélo. C'est bien ce que je fais le plus souvent. A vélo, je descends en moins de 20 minutes et je remonte en une demi-heure pour les 8 kilomètres et les 100 mètres de dénivelé qui me sépare de la Tribune. 

    Parfois, je les envies ces Genevois, qui peuvent se permettre de renoncer à la voiture et qui bénéficient d'une excellente desserte en transports publics grassement subventionnés par tous les Genevois.

    Ce matin, j'ai mis 80 minutes pour franchir ces 8 kilometres.

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  • La Star Academy de Pascal et la qualité de nos élus

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    Capture d’écran 2015-10-06 à 19.21.52.png

    Comment choisir parmi les 178 candidats genevois désireux comme tous les élus à Berne de

    • protéger la liberté et les droits du peuple et d'assurer l'indépendance et la sécurité du pays.
    • favoriser la prospérité commune, le développement durable, la cohésion interne et la diversité culturelle du pays.
    • veiller à garantir une égalité des chances aussi grande que possible.
    • s'engager en faveur de la conservation durable des ressources naturelles et en faveur d'un ordre international juste et pacifique?

    Le paysage politique bouge lentement. C'est que nombre d'électeurs se rallient à un parti. Changer de parti n'est pas plus aisé que de renoncer à lire un journal.

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