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  • Magic Paper

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    La blogosphère est comme l'univers. Percée de trous de ver inconnus. Autant de raccourcis spatio-temporels par où se faufilent et ressurgissent des billets enfouis et oubliés. Hier donc je reçois ce courriel d'Elisabeth Jobin.

    Je suis en train d'envoyer un email à notre éditrice du Bulletin annuel d'IAPMA (International Association PaperMade Artists ), Gail Stiffe, qui réside en Australie.
    Le thème de ce numéro est Magic Paper.


    J'envoie aujourd'hui 350 pétards, par envoi postal, semblables à ceux des pâtes de coings de l'Escalade, à joindre à chaque bulletin. Sur ceux que j'envoie, j'ai peins sur chacun des Traces différentes. Je vous en envoie un exemple en fichier-joint.
    Notre éditrice nous demande souvent des papiers d'artistes à joindre au Bulletin pour agrémenter la présentation.


    Le Cabinet des Estampes Genève, du Musée d'Art et d'Histoire est abonné au bulletin, depuis 2003, date du GENEVA'S IAPMA CONGRESS dont je fus nommée responsable en 1998 au congrès d'Adélaïde en Australie. Lors de ce congrès, 135 artistes sont venus du monde entier et j'ai organisé la GENEVA'S PAPER ROAD 2003, exposition de 150 oeuvres de 100 artistes, dont 30 suisses, en 12 lieux, pendant l'été.


    J'ai gardé la photo de votre blog du 13 décembre. Pourrais-je la mettre dans mon envoi? Elle serait au format 300dpi, de 9.16 cm de largeur, c'est le format maximum demandé. Est-ce vous l'auteur de la photo?

     

    Me voilà donc propulsé dans la stratosphère des Magic Paper. Serai-je mis en orbite? A suivre

  • Le grand Jura n'est pas pour demain

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    Aurélie est une délicate jeune femme, une twentie délocalisée qui peine à s'accoutumer à la grande ville. Elle est Jurassienne. Elle a consacré son travail de diplôme de bibliothécaire à la question jurassienne. Que pense-t-elle du projet de l'Assemblée jurasienne de créer un grand canton de Delle à Bienne à six communes?

     

    - ? un temps de silence... Je doute que les communes acceptent de disparétre, dit-elle. Quand on voit la peine qu'elles ont à fusionner ou comme à créer une zone artisanale transcommunale comme à Delémont, Courroux et Courrendelin. Et puis les jeunes s'en fichent. La plupart ne connaît même pas l'histoire du Jura.

  • Casseroles américaines: la faute à l'Etat!

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    Les banquiers font des dizaines de milliards de perte. Leurs actions s'effondrent entraînant dans leur chute ceux qui leur avaient fait confiance, dont nos caisses de retraite. Qui ne vont pas tarder à présenter aux futurs rentiers et/ou aux cotisants que nous sommes la facture de la débâcle pour conserver la mythique couverture à 100% des rentes futures à payer.

     

    La faute à qui? Aux casseroles des prêts hypothécaires pourris américains? A quelques traders plus aventuriers que leurs patrons? Tout faux! La crise financière n'a qu'un coupable: l'Etat!

     

    Coup sur coup, Le Monde du 19 février et le Temps de ce jour publient des tribunes libres sur le sujet. Qui nous expliquent doctement que la catastrophe n'a qu'une cause: l'impéritie des politiques.

     

    Philippe Dessertine dans le Monde laisse éclater sa colère. "Colère contre les hommes politiques d'Occident qui depuis des années portent une lourde responsabilité, une responsabilité qu'un jour peut-être il leur faudra assumer devant l'histoire." Leur faute? D'avoir jeter de l'essence sur sur le feu de la croissance sous forme de dettes: "Cette dette aberrante est avant tout publique, dénonce le directeur de l'Institut de Haute finance et professeur à l'Université de Paris X, le déficit budgétaire, premier coupable, première origine du désastre."

     

    "A partir de ce péché originel, poursuit le professeur, le déséquélibre se propage et s'amplifie par le jeu pervers des taux d'intérêt bas. Depuis des années, la Réserve fédérale américaine s'est faite le complice actif de la forfaiture."

     

    Même constat de Pierre Bessard dans le Temps: "La crise des marchés financiers n'a pas été provoquée par une défaillance présumée des marchés, explique le délégué général de l'Institut ultralibéral Constant Rebecque de Lausanne. Ce sont les banques centrales qui ont failli. Non seulement elles imposent les taux directeurs et le niveau des réserves obligatoires qui déterminent le niveau des prêts accordés, mais en leur qualité de prêteurs de dernier ressort, elles libèrent en partie les institutions financières de la responsabilité de leurs prises de risques."

     

    Quel remède proposent nos deux experts? Tout sauf de nouvelles règlementations sur les banques, plaide Pierre Bessard qui n'ose pas rêver privatiser les banques centrales comme le suggère son maître à penser Hayek. Là où il faut agir, c'est sur les banques centrales qui doivent introduire plus de discipline.

     

    En bon français jacobin, Philippe Dessertine estime que cela ne suffira pas: "L'Etat doit inventer sa nouvelle mission: tout faire pour éviter la fatalité d'un développement dcréateur de déséquilibres. La régulation des marchés, la régulation des agences de notation, la régulation des banques sont des chantiers gigantesques encore en friche." Et de conclure: "Par pitié, Monsieur Trichet, tenez bon!"

     

    Conclusion provisoire: le nouveau credo libéral, c'est plus d'Etat!